Les délégués rendront hommage au leader bolivarien, Hugo Chávez qui a impulsé des politiques en faveur de l'éducation au Venezuela avec l'aide solidaire de Cuba.
Près de 3000 délégués et invités de 42 pays participent à la rencontre qui a pour objectif d'impulser un enseignement supérieur vraiment engagé envers les réalités et les problèmes de chaque société.
Le congrès a été inauguré hier par un gala culturel et par la conférence «Por una universidad socialmente responsable » (Pour une université socialement responsable) du ministre de l'enseignement supérieur, Rodolfo Alarcón. La journée de travail avait à sa tête Miguel Díaz-Canel, premier vice-président cubain.
Au cours de l'inauguration, le ministre cubain de l'enseignement supérieur, Rodolfo Alarcón, a relevé que depuis la première édition du congrès, en 1998, l'on constate une augmentation du nombre de délégués de toutes les régions du monde et une multiplication des thèmes et des activités.
Il a ajouté:
«Université 2014 réaffirme l'objectif de transformer les congrès internationaux d'enseignement supérieur en espaces pour l'échange de connaissances et d'expériences sur les problèmes les plus pressants de ce type d'enseignement. C'est un lieu de rencontres entre collègues de toutes les latitudes qui établissent des liens académiques solidaires et amicaux.
L'accent sur la perspective sociale et la confirmation des meilleures valeurs humaines qui caractérisent nos congrès sont cohérents avec l'expérience et la philosophie de l'enseignement supérieur cubain qui participe activement aux changements sociaux qui ont eu lieu dans notre pays pendant ces 50 dernières années.
La tendance à la polarisation sociale croissante et à l'aggravation de la crise écologique actuelle constituent le milieu adverse dans lequel les universités doivent se consacrer au perfectionnement de leur gestion à l'intérieur des campus et au sein de la société.
Ce débat exige l'interaction des réalités complexes du monde où la superposition de crises diverses : énergétique, alimentaire, environnementale, économique, financière, entre autres, semble ne pas avoir de solution dans le cadre du modèle dominant à l'échelle planétaire lequel impose une tendance croissante à la commercialisation de l'enseignement supérieur ».