La Havane, 3 oct. (RHC).- Cuba a exposé ce lundi à l'ONU quelques-uns de ses acquis sociaux en matière d'éducation, de santé et d'inclusion malgré le blocus économique, commercial et financier que les États-Unis infligent à Cuba depuis presque 60 ans déjà.
«Cette politique criminelle cause des dommages et des privations au peuple cubain. C'est le principal obstacle pour le développement de notre pays. Elle affecte d'autres nations en raison de sa portée extra-territoriale et elle nuit également aux intérêts des ressortissants et des entreprises des États-Unis.» a relevé Anayansi Rodríguez, l'ambassadrice de Cuba auprès des Nations Unies.
Au cours d'une intervention aux débats de la troisième commission de l'assemblée générale de l'ONU, l'ambassadrice cubaine a dénoncé les desseins de la Maison Blanche de durcir davantage le blocus de notre pays en dépit du rejet manifesté par la majorité écrasante de la communauté internationale.
Anayansi Rodriguez a rappelé que malgré les sanctions de Washington, Cuba avance en ce qui concerne l'application de l'agenda 2030 du Développement durable, avec la force morale que lui donne l'observation des Objectifs de Développement du Millénaire.
L'ambassadrice de Cuba auprès des Nations Unis a souligné sur ce point que notre pays a atteint un taux de mortalité infantile de 4,1 pour mille au terme du premier semestre de cette année, l'un des plus faibles de la planète et que l'espérance de vie est de 78 ans.
« Cuba est aussi le premier pays à avoir éliminé la transmission du SIDA entre la mère et l'enfant et la syphilis congénitale.» a-t-elle relevé
Anayansi Rodriguez a rappelé en plus que Cuba applique un schéma de vaccination contre 13 maladies. Il n'y a pas d'illettrés et l'État destine plus de deux tiers de son budget à l'éducation, à la santé, à la protection sociale, à la culture, au sport et à la recherche scientifique.
Anayansi Rodriguez a exprimé aussi la satisfaction de Cuba d'avoir offert sa coopération à d'autres nations dans plusieurs secteurs.