Les jeunes, dirigés par Fidel Castro entendaient donner ainsi le coup d'envoi de la lutte pour la véritable indépendance de Cuba.
Le texte, traduit en français par Jacques-François Bonaldi et édité par la maison « Le temps des Cerises » est accompagné d'un important nombre d'annexes pour la plupart inédits en France.
« Ce volume est clé pour comprendre l'originalité et la force de la pensée politique de Fidel Castro qui a contribué à la singularité, tant hier qu'aujourd'hui, de la Révolution Cubaine-a signalé Dominique Leduc, secrétaire nationale de l'Association France-Cuba, qui a rappelé que lors du procès de la Moncada, Fidel, accusé, est devenu un accusateur qui a dénoncé tous les maux de la Cuba de l'époque.
« Il a dénoncé la terrible situation d'oppression et de misère dans laquelle était plongée le peuple et il a énuméré toute une série de problèmes qui devaient être résolus et qui ont été inclus après dans le programmes de la Révolution » -a-t-elle signalé-.
Elle a rappelé qu'après le triomphe de la Révolution, le 1er janvier 1959, le gouvernement révolutionnaire a promulgué les lois de réforme agraire et de réforme urbaine, mené à bien la campagne d'alphabétisation et toute une série de transformations radicales en faveur des majorités.
Au cours du meeting, qui s'est tenu dans la Salle « Alejo Carpentier » de l'Ambassade de Cuba en France, l'Ambassadeur de notre pays, Héctor Igarza a déclaré que « L'Histoire m'acquittera » est un document d'une valeur historique inestimable.
Il a rappelé que ce procès judiciaire sordide et sans garanties constitutionnelles est devenu une tribune pour condamner la dictature de Batista et pour défendre les intérêts les plus légitimes du peuple.
« L'accès à l'éducation, à la santé, à l'emploi, au logement et à l'ensemble des droits sociaux à Cuba sont une réalité comme Fidel Castro l'avait promis dans l'Histoire m'acquittera » a souligné l'Ambassadeur cubain.