La Havane, 8 janvier, (RHC).- Jeff Flake, membre de la Commission des Affaires étrangères du Sénat des États-Unis, s'est prononcé cette fin de semaine pour la clôture de l'affaire de soi-disant attaques acoustiques prises comme prétexte par Washington pour renforcer le blocus de Cuba et faire marche arrière dans le rapprochement des relations bilatérales.
Jeff Blake a souligné, dans des déclarations à la presse, qu'on n'a pas trouvé de preuves confirmant les troubles de santé chez des fonctionnaires en poste à La Havane, dénoncés par le Département d'État.
Sénateur républicain de l'Arizona et promoteur de la détente entre Washington et La Havane, Jeff Flake a déclaré au correspondant de l'agence de presse étasunienne, AP, que le FBI a notifié au ministère cubain de l'Intérieur, qu'après quatre visites à Cuba, ses agents n'avaient pas trouvé de preuves des causes qui auraient pu provoquer les symptômes décrits par les 24 fonctionnaires étasuniens en poste à La Havane.
«Bien qu'on utilise le terme « attaque », il n'y a pas de preuve d'une telle chose, du fait que quelqu'un ait essayé de leur nuire de façon intentionnelle. Personne ne dit que ces gens n'ont souffert aucun trouble mais il n'y a pas de preuves » a-t-il souligné.
Jeff Flakes a ajouté que les rapports confidentiels du FBI ne lui donnent pas de motifs pour douter de la version du gouvernement cubain qui a repoussé, au moyen des résultats de son enquête, les accusations lancées par Washington.
Cette affaire a été prise comme prétexte par l'administration Trump pour renforcer le blocus de Cuba et déconseiller les voyages dans notre pays.