La Havane, 5 juin, (RHC)-. Jeff Flake, sénateur républicain s'est prononcé ce lundi à La Havane en faveur de la normalisation des échanges entre les États-Unis et Cuba.
Dans des déclarations à la presse, à l'hôtel Cohiba, dans notre capitale, l'élu de l'Arizona s'est référé à l'objectif de sa visite en compagnie d'Eric Emerson Schmidt, président exécutif de Google.
«Nous sommes venus à Cuba pour une rencontre avec le ministre des Affaires étrangères et avec le ministre des Communications et nous avons également tenu une bonne réunion avec le président Diaz-Canel.
Comme la plupart d'entre vous le sait, je suis très en faveur de plus de coopération, de voyages, plus de communication et de meilleures relations entre les États-Unis et Cuba.
Nous avons fait quelque chose dans ce but. Les relations ont reculé de quelques pas mais nous espérons aller de l'avant et retourner à ce modèle-là.
Google a été très intéressé à la connectivité et à ce que Cuba se présente elle-même au monde au lieu d'être présentée par d'autres.»
Jeff Flake a livré une appréciation positive des rencontres que lui et Eric Emerson Schmidt ont eues à Cuba.
« Les rencontres ont été bonnes. Nous sommes heureux d'être ici.
Nous avons un grand espoir dans l'avenir si nous pouvons améliorer la connectivité et des relations plus proches en termes de voyages et de rencontres entre des Américains et des Cubains et vice-versa.
Les Américains peuvent encore voyager à Cuba, nous voudrions souligner cela. Les règles sont un peu différentes mais encore l'accès n'est pas difficile.
Je voudrais m'assurer que les Américains sachent qu'il est sûr de voyager à Cuba.
Beaucoup continuent à venir mais je voudrais que ce message s'étende. C'est une des raisons de ce voyage.
Nous avons eu en fait une rencontre amicale avec le président. Comme je l'ai dit, il est ingénieur. Nous avons donc abordé ces questions aisément, ce dont Cuba a besoin et des bénéfices d'une meilleure connectivité.»
Le sénateur républicain a tenu à confirmer son opposition au blocus économique, commercial et financier que les États-Unis appliquent officiellement contre notre pays depuis 1962.
«A titre personnel j'aimerais dire que je n'ai jamais été en faveur de l'embargo. Je suis en faveur de la normalisation des relations entre nos deux pays. Je pense que les deux pays en bénéficieront.
J'ai vu avec plaisir l'augmentation des voyages, en particulier dans la période allant de 2014 à 2016.
Il y a eu un recul ces derniers temps mais j'espère que nous pourrons laisser en arrière ce recul et assister à une croissance des voyages, à l'amélioration des relations et à la signature d'accords commerciaux. »