La Havane, 12 juillet, (RHC).- Cuba et les États-Unis ont tenu une nouvelle série de conversations sur la question migratoire. Présidées par Carlos Fernandez de Cossio, directeur général des États-Unis au ministère cubain des Affaires étrangères et par Gabriel Escobar, coordinateur du Bureau des Affaires cubaines au Département d'État nord-américain, les deux délégations ont reconnu les résultats positifs de la déclaration conjointe datant du 12 janvier 2017 , un document qui recueille l'élimination par Washington de la politique «pieds secs, pieds mouillés» et du programme Parole pour les cadres professionnels cubains de la médecine, deux actions qui encourageaient l'émigration illégale des Cubains vers les États-Unis.

La première accordait un permis de séjour automatique à tous les Cubains qui arrivaient à mettre un pied sur la terre ferme indépendamment du moyen utilisé pour le faire et le second donnait des facilités pour l'entrée aux États-Unis aux praticiens cubains prêtant leurs services à l'étranger.

Les deux parties sont également convenues sur l'utilité des échanges entre les services de garde-côtes des deux pays réalisés en janvier 2018 et de la réunion technique sur le trafic de personnes et la fraude migratoire effectuée en décembre 2017.

Cuba a démontré qu'elle tient avec rigueur ses obligations et confirmé la volonté de préserver et même d'élargir la coopération bilatérale dans ce domaine.

La délégation cubaine a appelé le gouvernement nord-américain à tenir ses engagements en ce qui concerne l'octroi de visas à l'intention de Cubains souhaitant se rendre aux États-Unis et souligné que la décision de suspendre les démarches pour la demande de visas dans leur ambassade à La Havane porte atteinte aux relations migratoires, aux échanges entre des institutions et aux voyages entre les deux pays.