Brasilia, 1er août (RHC)- Les 6 militants de mouvements populaires du Brésil qui ont commencé une grève de la faim pour demander la libération de l'ex-président Luiz Inacio Da Silva, Lula, ont dénoncé l'abus dont ils ont été victimes au Tribunal Suprême Fédéral.

Lula a été condamné injustement à 12 ans et 1 mois de prison pour les délits présumés de corruption passive et de blanchiment d'argent. Aucune preuve n'a été présentée contre lui.

Les manifestants sont arrivés au siège de cette entité à Brasilia, la capitale, pour remettre un document et expliquer les raisons de la protestation mais ils ont été bousculés par les gardes de sécurité qui ont même jeté trois d'entre eux au sol.

Les grévistes ont dénoncé le fait que le Pouvoir Judiciare, en maintenant Lula prisonnier sans avoir commis aucun délit, viole la Constitution et empêche le peuple brésilien de choisir de façon souveraine à travers le vote leur chef d'état et de décider ainsi l'avenir du pays sud-américain.