La sommation a été faite par l'ex Attorney Général des États-Unis Ramsey Clark, par le Vice-président du Parlement Européen, Miguel Angel Martínez et par l'ex président de l'Assemblée Nationale de Cuba, Ricardo Alarcón.
Tous les trois ont formé une table ronde présidée par la Baronne Angela Smith, présidente de l'All Party Group (des groupes de parlementaires de tous les partis dédiés à des cas spécifiques) dans ce cas-ci l'affaire des 5.
Le débat a fait partie des travaux de la Commission Internationale d'Enquête sur l'affaire de nos 5 compatriotes.
Ramsey Clark, ex attorney général des États-Unis a mis l'accent sur le fait qu'il faut forcer les autorités de Washington à faire justice et à libérer Gerardo Hernández, condamné à deux perpétuités plus 15 ans de prison.
Les deux autres antiterroristes cubains prisonniers aux États-Unis sont Ramón Labañino et Antonio Guerrero. Leurs camarades René González et Fernando González ont purgé la totalité de leurs peines et se trouvent à Cuba.
« Le jour où ils pourront rentrer tous à Cuba , aux côtés de leurs proches, sera un grand jour pour la liberté aux États-Unis
Il a sommé Obama d'avoir le courage de mettre fin à l'injustice commises contre les 5, de les faire libérer et de les envoyer de retour chez eux si possible à bord de l'Air Force One, l'avion présidentiel étasunien.
« L'histoire de ces hommes est une histoire de résistance » -a souligné Ramsey Clark-.
Pour sa part, le Vice-président du Parlement Européen, Miguel Angel Martínez a qualifié d'infamie l'affaire des 5. Il a indiqué que chaque argument présenté en faveur de ces hommes laisse l'administration Obama désarmée ».
« Nous en sommes à un moment clé pour résoudre politiquement l'affaire car c'est le seul type de solution qui reste pour en finir avec cette moquerie » -a-t-il relevé-.
"Obama, yes, you can", (Obama, oui tu peux) a indiqué en anglais Miguel Angel Martínez demandant au président Obama de ne pas trahir la confiance déposée en lui par de nombreuses personnes qui l'ont élu président.
De son côté, Ricardo Alarcón ex président de notre Assemblée Nationale, a signalé que le chef de la Maison Blanche doit prendre la plume avec sa main gauche (il est gaucher) et signer l'ordre de libération de Gerardo, Antonio et Ramón, les trois antiterroristes cubains qui sont toujours en prison aux États-Unis.