La Havane, 18 sept. (RHC).- Des chercheurs et des députés cubains, des internautes et des auditeurs de Radio Havane Cuba dans divers pays notamment de l'Amérique Latine ont participé ce lundi au forum en ligné organisé par l'ICAP, l'Institut Cubain d'Amitié avec les Peuples et diffusé en direct notre station en ondes courtes et fréquence modulée.

Jonathan Quiros, chercheur au Centre d'Études sur l'Économie mondiale, a tenu à rappeler que bien que les principaux dommages du blocus de Cuba s'inscrivent sur le plan économique, la politique de harcèlement de Washington a aussi des retombées sur la conduite des Cubains.

De son côté, Jorge Hernandez, chercheur au Centre d'Études hémisphériques et sur les États-Unis a rappelé que le blocus économique, commercial et financier fait partie de la politique hostile nord-américaine contre Cuba dès le triomphe même de la Révolution, en janvier 1959.

Thomas Field, professeur associé à l'université Embry-Riddle a qualifié d'erronée la politique de blocus et de harcèlement que Washington mène contre Cuba.

«Le blocus économique, le blocus diplomatique, le froid avec lequel les États-Unis traitent Cuba depuis 1960, 1961 après la rupture des relations, blocus qu'on appelle embargo aux États-Unis en utilisant des termes juridiques, cet embargo et l'interdiction des voyages qui pèsent sur les Nord-américains souhaitant faire du tourisme dans cette île est à mon avis une politique erronée. Washington a tout le temps traité Cuba d'ennemi. Le peuple cubain souffre également moralement. Je vois ce côté comme une politique erronée aussi. Elle ne montre pas le bon côté du peuple nord-américain qui a permis que cette politique d'étouffement ait duré si longtemps.

Après cela nous pouvons parler d'autres types de relations. Si le blocus n'est pas levé ce sera très difficile d'entretenir une relation normale.

80 mille réunions pour le débat du projet de Constitution

La Havane, 18 sept. (RHC).- 80 mille réunions ont eu lieu en moins de 6 semaines à Cuba et à l'étranger pour débattre du projet de Constitution adopté le 22 juillet dernier par l'Assemblée Nationale.

Plus d'un million de Cubains ont pris part à cette consultation populaire sur la réforme de la Constitution.

L'âge limite proposé pour le poste de président de la République, la structure du pouvoir, le mariage entre les personnes de même sexe, les formes de propriété, la protection de la famille, la question des salaires et de l'emploi et la citoyenneté effective figurent parmi les thèmes qui éveillent le débat.