La Havane, 21 sept. (RHC).- Le président cubain, Miguel Diaz-Canel s'est prononcé à La Havane pour le développement de la production nationale et pour la diversification des exportations.
Au cours d'une réunion de son cabinet pour examiner la marche du programme national d'exportations, le Chef d'État cubain a signalé qu'il faut avoir recours à toutes les possibilités afin d'augmenter la commercialisation des biens et des services.
Fin juillet 2018, ce secteur avait connu une croissance modeste par rapport à la même période de l'année dernière. Des produits comme les havanes, le miel, les fruits de mer, les rhums et le charbon de bois présentent des chiffres favorables mais d'autres comme le nickel, les services médicaux et les produits bio-pharmaceutiques accusent un bilan plutôt instable. Les exportations cubaines sont affectées par plusieurs raisons, en tout premier lieu le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis, le manque d'autonomie des entreprises, l'obsolescence technologique et la mise à profit déficitaire des études de marché.
«Nous devons développer une vocation exportatrice. Cela est important pour le pays. Nous devons être au courant aussi des progrès des exigeances pour les exportations. Il faut voir tout cela produit par produit. Autrement, on reste gelé dans le passé tout en croyant que tout va bien. Et comme ça, nous ne pourrons pas exporter tout ce que nous voulons. »
Le ministre de l'Économie et de la Planification, Alejandro Gil a expliqué les lignes tracées pour l'année prochaine visant à substituer des importations par des productions nationales.
De son côté, Gladys Bejerano, contrôleuse générale des finances, s'est prononcée pour le renforcement de la lutte contre des délits dont le détournement de fonds et l'enrichissement illicite.