La Havane, 1er oct. (RHC).- Une rencontre de solidarité pour l'unité et l'intégration des peuples a eu lieu cette fin de semaine à La Havane.
Placée sous les auspices des CDR, les Comités de Défense de la Révolution, la plus importante organisation populaire de notre pays, la rencontre a exigé la levée du blocus de Cuba par les États-Unis, la mise en liberté de l'ex-président brésilien Luiz Inacio Da Silva Lula, prisonnier politique depuis presque 6 mois, le respect du droit à la vie des Palestiniens, le respect du droit du peuple sahraoui à l'exploitation de ses ressources naturelles, entre autres.
La déclaration finale plaide également pour le respect des traditions des peuples, du droit reproductif des femmes et pour la création des garanties permettant aux enfants une éducation publique et gratuite.
Fernando Gonzalez, président de l'Institut Cubain d'Amitié avec les Peuples, a salué la participation de représentants de l'Amérique Latine, d'Europe et d'Asie à la rencontre.
A la clôture, Fernando Gonzalez, l'un des cinq anti-terroristes cubains qui ont purgé de lourdes peines de prison aux États-Unis au terme d'un procès inique à Miami, s'est référé au débat populaire sur la réforme de la Constitution qui a démarré le 13 août dernier, processus qu'il a qualifié d'exercice démocratique.
«Vous aurez pu vous apercevoir en quelque sorte du processus profondément démocratique dans lequel nous Cubains, nous sommes plongés en ce moment. C'est-à-dire le débat et l'enrichissement du projet de Constitution qui retournera au mois de décembre à l'Assemblée Nationale et qui fera l'objet d'un référendum le 24 février.
Franchement, c'est avec une grande fierté que je dis que probablement à aucun autre pays du monde un projet de réforme de la Constitution n'a été débattu de la manière qu'il l'est en ce moment chez nous.»