La Havane, 1er nov. (RHC).- L'assemblée générale de l'ONU a adopté ce jeudi par 189 voix contre 2, celle des États-Unis et d'Israël, une nouvelle résolution exigeant la levée du blocus économique, commerciale et financier que les États-Unis infligent à Cuba depuis presque 60 ans déjà. Il n'y a eu aucune abstention.
Pour la 27e fois consécutive depuis 1992, la communauté internationale demande de façon catégorique la levée du blocus, conçu pour faire plier le peuple cubain par la faim et la maladie.
Cette année le vote a été marqué par de fortes pressions exercées par la délégation étasunienne afin de discréditer Cuba. Les États-Unis ont présenté 8 projets d'amendement fortement condamnés par le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez.
La délégation des États-Unis a présenté 8 amendements au projet de résolution exigeant la levée du blocus. Ces amendements portaient sur les droits humains et le respect des points contenus dans l'agenda 2030 de l'ONU concernant le développement durable.
Le chef de la diplomatie cubaine a dénoncé la manipulation et la politisation de la question des droits humains et des objectifs de l'agenda 2030.
«Le gouvernement des États-Unis manipule et politise vulgairement le souhait universel de garantir les droits humains à toutes les personnes et les objectifs de développement durable dans les amendements présentés avec pour seul objectif d'adultérer la nature et le thème au centre de la résolution contre le blocus que cette assemblée a adoptée 26 fois, de fabriquer un prétexte et d'obtenir une sorte d'appui international pour continuer à renforcer le blocus.
Un mémorandum grossier, que le département d'État a fait circuler parmi les diplomates ici présents assure que les amendements « ont l'intention d'aborder la raison subjacente de l'embargo » et que Cuba avec ses actions menace les objectifs de développement durable.»
Bruno Rodriguez a signalé que les Etats-Unis se moquent ainsi de l'assemblée générale et confirmé que notre pays est prêt à discuter des droits humains et de développement durable dans n'importe quel organe de l'ONU.
«Le gouvernement des États-Unis n'a pas la moindre autorité morale pour critiquer Cuba ou qui que ce soit en matière de droits humains.
Nous en réprouvons la manipulation réitérée à des fins politiques et le deux poids deux mesures qui la caractérisent. »
Aucun des amendements proposés par les États-Unis n'a été adopté.