La Havane, 16 nov. (RHC).- La Havane souffle aujourd'hui ses 499 bougies. A cette occasion, la télévision nationale a interviewé l'historien de la ville.
«Aujourd'hui, et cela fait ma joie, tout le monde parle de La Havane et c'est avec une grande fierté que parlent de leur ville les Havanais mais aussi tous ceux qui travaillent à leur rénovation et à leur préservation, ce qui est très important. On peut le constater non seulement dans les ouvrages de restauration mais aussi dans l'intérêt qu'éveille La Havane en tant que centre culturel.»
Le Bureau de l'historien de La Havane joue un rôle de premier ordre dans la préservation de la ville notamment depuis sa proclamation par l'UNESCO, comme Patrimoine de l'Humanité, en 1982.
« J'ai intérêt à la restauration parce que la mémoire est préservée sur la base des papiers, des objets, de la possibilité de toucher les choses avec les mains. Donc, j'ai intérêt à la restauration du Capitole, de la Place d'Armes, de la Vieille Place, du Grand théâtre, des écoles ainsi qu'à l'ouverture de nouveaux hôtels.»
Eusebio Leal, ce grand passionné de notre capitale, s'est référé dans ses déclarations à la télévision nationale, aux particularités de notre ville et aux points forts du programme du Bureau de l'histoirien.
«L'important est de soigner La Havane, soigner les couleurs de La Havane, soigner la hauteur des édifices de La Havane. Nous avons eu le privilège de pouvoir préserver l'avenue du littoral, la promenade du Prado. Il faut donc essayer que toute intervention respecte l'ensemble et tenir compte du fait que La Havane est singulière. C'est une ville qui ne ressemble à aucune autre et dont le nom ne ressemble à celui d'aucune autre ville: La Havane. »