La Havane, 22 avril (RHC)- Le président de Cuba, Miguel Díaz Canel, a lancé une mise en garde contre les effets négatifs que pourrait entraîner pour l'économie des États-Unis l'application du chapitre 3 de la loi anti-cubaine Helms-Burton, rejetée par l'Union Européenne et par d'autres partenaires commerciaux de Washington.
Systématiquement suspendu jusque-là par Washington pour ne pas froisser ses alliés, le dit chapitre permet aux ressortissants étasuniens de poursuivre devant les tribunaux fédéraux les entreprises qui ont réalisé des gains grâce à des sociétés nationalisées dans les années 60 par le gouvernement cubain.
Sur son compte twitter, Miguel Díaz-Canel a signalé que nombreux sont ceux qui, aux États-Unis mêmes, craignent l'application du chapitre 3 de cette loi ne se retourne contre les finances étasuniennes et se prononcent pour que des leçons soient tirées de l'échec de la Guerre Froide.
La Loi Helms-Burton, signée en 1996 par le président de l'époque, William Clinton, a sensiblement renforcé le blocus économique, commercial et financier que les États-Unis font subir à notre pays depuis près de 60 ans et elle cherche à promouvoir un changement de gouvernement dans notre pays.
Le président Donald Trump a annoncé que le chapitre 3 de cette loi commencera à être appliqué à partir du 2 mai prochain.