La Havane, 26 avril, (RHC).- Le président cubain, Miguel Diaz-Canel a souligné ce mercredi le caractère prioritaire de l'éducation dans notre pays.

Le Chef d'État cubain a tenu ces propos au cours de la réunion de bilan annuel du ministère de l'éducation.

Les responsables de ce ministère ont analysé les réussites et les défauts de ce secteur.

Ils ont informé qu'à l'heure actuelle, 99,8% des salles de classes cubaines disposent d'un enseignant, cela avec l'aide de plus de 1 200 étudiants des instituts pédagogiques.

Le sacrifice et le dévouement de la majorité des enseignants a été mis en exergue. Pourtant, les participants à la réunion ont appelé la totalité des instituteurs et des professeurs à devenir un exemple pour leurs disciples à l'intérieur et en dehors des établissements scolaires.

Le président cubain s'est référé aux grands efforts qui sont déployés pour garantir l'éducation pour tous, dans les circonstances actuelles du pays et il a cité en exemple l'inauguration de l'école spécialisée pour enfants handicapés à Santiago de Cuba et l'ouverture prochainement d'une autre, à Santa Clara, dans le centre de notre pays.

«Ce n'est pas seulement le fait d'avoir une nouvelle école à Santiago de Cuba dans cette spécialité si humaniste, mais de l'ouvrir à un moment particulièrement difficile. Cette inauguration démontre donc la continuité de notre processus, notre fermeté. Elle démontre que nous ne renonçons pas aux aspirations cultivées tout le long de la révolution et constitue un exemple de ce que l'on peut faire dans un pays en révolution.

Je crois qu'il est presque impossible de penser qu'un pays soumis à un régime néo-libéral et dans les conditions actuelles soit intéressé à ouvrir des écoles publiques spécialisées comme celle que nous venons d'inaugurer.

Et si cela ne suffisait pas, il y a une autre école spécialisée qui ouvrira prochainement ses portes à Santa Clara. »

Miguel Díaz-Canel a cité Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine qui a dit un jour que sans éducation il n'est pas de révolution possible.

«Et comme sans éducation, il n'est pas de révolution possible. L'éducation reste une priorité car avec elle nous continuons à bâtir et à consolider la Révolution. Nous devons faire en sorte que la Révolution reste à jamais l'option de notre peuple. »