La Havane, 1er juillet, (RHC).- Le Chef d'État cubain, Miguel Díaz-Canel, a clôturé ce dimanche le IXe congrès de l'UNEAC, l'Union Nationale des Écrivains et des Artistes de Cuba.
Dans son discours il a mis l'accent sur l'actualité du legs de Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine et des défis que doit relever Cuba pour préserver les valeurs de la culture nationale.
«Fidel a su nous mettre en garde contre le risque de perdre notre plus grande force : l'unité, l'identité, la culture face à l'avalanche colonisatrice qui déferlait en même temps que la globalisation avec l'accès massif aux nouvelles technologies, promus par les marchands modernes non pour enrichir mais pour appauvrir la capacité critique et la pensée libératrice.
De l'UNEAC fondée par Nicolás Guillén et par d'autres Cubains universels a émergé un engagement pour toujours envers l'avenir de la culture nationale, un engagement qui a été confirmé ces jours-ci.
C'est très important de voir la continuité de cette œuvre dans une organisation dirigée jusqu'à nos jours par l'un des plus jeunes délégués à la rencontre d'il y a 58 ans : le poète, essayiste, ethnologue, et intellectuel : Miguel Barnet.
Vous avez beaucoup fait. Comme nous l'avons apprécié, vous avez travaillé et avancé plus là où vous avez eu recours à d'autres forces intellectuelles.
Évidemment, il y a plus et de meilleurs résultats là où la création s'appuie sur les nouveaux supports technologiques qui facilitent le travail.
Aujourd'hui, j'aimerais vous réitérer que nous avons, depuis l'administration, le devoir d'être cohérents. Il n'est pas une politique culturelle pour le secteur public et une autre pour le secteur privé. Dans les deux il faut promouvoir, défendre et accorder un espace à ceux qui font un art vrai.
Le président cubain a exprimé sa confiance dans l'avenir et dans la nouvelle direction de l'UNEAC, sous la présidence de Luis Morlote.
«Notre reconnaissance pour le travail réalisé par Miguel Barnet toutes ces années à la tête de l'UNEAC.
Nous félicitons la nouvelle direction de l'UNEAC et son flambant président, Luis Morlote, dans la certitude que vous comprenez que votre mission la plus importante est de livrer une bataille irréconciliable contre l'inculture et l'indécence.
Comme aux temps des Propos aux Intellectuels, la Révolution insiste sur son droit de défendre son existence qui est aussi celle d'un peuple, de ses créateurs et de ses intellectuels.
Travaillez pour faire réalité tout ce que vous entendez qui contribuera au bien-être de la nation, à sa spiritualité, à l'avenir que veulent nous refuser ceux qui n'ont pas pu nous détruire.
Parmi vous, nous nous sentons à l'aise, enthousiastes, optimistes, conscients de ce que Raúl nous a appris : Quand on veut, on peut. Vous et nous, autrement dit la Révolution, nous voulons la même chose : Un pays libre, indépendant et souverain. »