La Havane, 22 juillet, (RHC).- Les ministres des Affaires étrangères du Venezuela et de Cuba, Jorge Arreaza et Bruno Rodríguez, ont analysé à Caracas les mécanismes de travail afin de consolider l'ALBA-TCP, l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique-Traité de Commerce des Peuples.

Cette réunion a eu lieu peu après la tenue de la réunion ministérielle du Bureau de coordination du Mouvement des Pays Non-alignés.

Le président du Venezuela Nicolás Maduro a pour sa part confirmé les liens de fraternité avec les pays membres de cette organisation d'intégration solidaire représentés au sein du MNOAL.

Samedi, le président vénézuélien s'est entretenu avec le chef de la diplomatie cubaine.

Ils ont tous les deux confirmé la solidarité mutuelle face aux attaques nord-américaines prenant pour cible les institutions des deux pays.

Sur Twitter, Bruno Rodríguez a écrit : «Le président Nicolás Maduro réitère l'engagement du Venezuela envers la défense du multilatéralisme et le respect sans restriction des principes du droit international. Il a remercié l'appui et la solidarité du MNOAL avec le Venezuela et son peuple, exprimés dans le document final de la réunion. »

Au cours de son intervention devant les délégations des 120 pays membres du Mouvement des Pays Non-alignés, Bruno Rodríguez a confirmé la position ferme de Cuba à l'égard de l'édification de son projet social. Nous partageons avec vous des passages de son discours.

«Aucune menace du gouvernement des États-Unis, aucune calomnie ne pourra modifier notre position de principe.

Le gouvernement des États-Unis utilise des prétextes pour tenter d'expliquer l'échec de son plan d'intervention au Venezuela et pour trouver de soi-disant raisons afin de renforcer le blocus économique, commercial et financier, politique et communicationnel de Cuba.

L'opposition au recours à la force, à la menace du recours à la force de la part du gouvernement des États-Unis, l'opposition à toute forme d'agression militaire constitue aujourd'hui la raison d'un vaste mouvement international.

Contre la République Bolivarienne du Venezuela, on applique et utilise pour la première fois des instruments propres de la guerre non conventionnelle, comme l'énonce le propre gouvernement des États-Unis.

La mobilisation de la conscience internationale, de l'opinion publique, des réseaux sociaux, des personnes de bonne volonté doit empêcher les actions de force et de violence contre le peuple et le gouvernement vénézuélien.

Je dois mettre l'accent sur le fait que ce n'est pas possible dans les conditions du monde actuel de promouvoir la paix et la sécurité internationales hémisphériques ou régionales sans défendre à tout prix le droit du Venezuela à la paix. »