Brasilia, 9 septembre (RHC)- Le Collectif de Journalistes Brésiliens Amis de Cuba a dénoncé dans un communiqué le blocus et les nouvelles mesures prises par les États-Unis contre notre pays dans le but de détruire sa Révolution.
Une lettre remise au bureau de l'agence de presse Prensa latina, indique qu'en décidant de réduire encore plus le plafond des sommes que les Cubains résidant aux États-Unis envoient à leur proches à Cuba, le président Donald Trump lance toute sa haine et rend officielle une autre restriction arbitraire.
La lettre des journalistes brésiliens ajoute que ceux qui pensent faire plier le peuple cubain par le chantage et les pressions se trompent du tout au tout. La croissante solidarité internationale confirme que Cuba avance sur la voie correcte, soulignent les journalistes brésiliens amis de notre pays.
Par ailleurs, ici à La Havane, Nidia Alfonso Cuevas, professeure titulaire à l'Institut Supérieur des Relations Internationales de Cuba s'est référée, dans des déclarations à Radio Havane Cuba à la réduction, par les États-Unis du montant des sommes que les Cubains résidant dans ce pays peuvent envoyer à leur proches à Cuba.
« Ce sont des mesures désespérées. L'on ne peut pas oublier que pendant 60 ans, indépendamment du président se trouvant à la Maison-Blanche, aucune des mesures prises et aucune des actions entreprises par les États-Unis n'a réussi à renverser la Révolution Cubaine. Les sanctions économiques ne sont rien de nouveau. Elles ont accompagné la Révolution depuis 1960 et 1961. C'est pourquoi je dis qu'il s'agit de mesures désespérées car, malgré tout ce déploiement de ressources, ils n'ont pas pu atteindre leur objectif de détruire la Révolution Cubaine. Il est impossible , aujourd'hui, de séparer les familles cubaines, qui, au delà des idées politiques, ont tenu à maintenir leurs liens. Il ne s'agit pas seulement de l'aide financière mais d'autres types d'aide, d'autres relations qu'aucune sanction financière ne peut détruire. Donc , les tentatives de retourner les cubains les uns contre les autres ont également échoué ».