La Havane, 4 déc. (RHC).- Maribel Gutierrez, représentante à Cuba du PNUD, le Programme de l’ONU pour le Développement, a signalé ce mardi que l’expérience cubaine dans l’application du projet de bases environnementales pour la durabilité alimentaire local, BASAL, pour son sigle en espagnol, peut bien être appliqué en Amérique Latine et dans les Caraïbes.
Elle a ajouté que pour son application il est pourtant vital de mettre en marche la gestion des connaissances, les bonnes pratiques et le transfert de technologies comme l’a fait Cuba.
Maribel Gutierrez a également salué le fonctionnement dans notre pays du programme national de lutte contre le changement climatique, seul dans son genre dans le monde. Ce programme connu chez nous comme Tâche Vie comprend des actions stratégiques et des mesures à court et moyen termes.
La représentante à Cuba du PNUD a tenu ces propos dans le cadre du 3e atelier annuel de BASAL.
De son côté, le directeur de ce programme, le Docteur ès Sciences, Juan Mario Martínez, a exposé les principaux résultats de cette initiative du PNUD avec la contribution financière de l’Union Européenne et de l’Agence suisse pour le Développement et la Coopération.
Il a cité entre autres la mise en marche il y a quelques mois à Los Palacios d’une station pour l’obtention de gaz à partir des déchets d’une installation chargée du décorticage du riz et l’entrée en fonctionnement d’un nouveau centre à Güira de Melena, dans la province d’Artemisa, pour la reproduction d’entomophages et d’entomopathogènes pour le contrôle biologique de maladies attaquant les cultures.
Le directeur de BASAL a d’autre part rappelé l’introduction de la procédure méthodologique pour le rangement environnemental des côtes de l’archipel cubain, la création de neuf fermes écoles pour l’adaptation aux modifications du climat et les brigades pour l’utilisation rationnelle et la qualité des eaux.