La Havane, 25 mars, (RHC).- L’ex-président brésilien, Luiz Inacio Da Silva Lula a partagé avec le président Miguel Díaz-Canel l’émotion qu’il a ressentie lorsqu’il a vu les images de l’arrivée des médecins cubains en Italie pour porter secours aux victimes de la pandémie du nouveau coronavirus.
Granma publie ce mercredi la lettre qu’il a adressée à Miguel Díaz-Canel sous le titre «Le peuple de Cuba grandit aux yeux du monde »
«Une fois de plus le gouvernement et le peuple de Cuba donnent au monde un exemple de solidarité, en surmontant toutes les barrières qu’elles soient de nature économique, géographique ou politique.
C’est dans les moments de crises que nous connaissons les vrais grands. Et à cette heure-ci le peuple de cette île grandit toujours aux yeux du monde. La solidarité active, militante et révolutionnaire de Cuba s’est faite palpable dans diverses parties de la planète, en réponse hautaine et souveraine à ceux qui tentent de lui imposer un blocus économique et l’isolement politique » signale Lula dans sa lettre.
Il ajoute que le peuple brésilien sera éternellement reconnaissant du rôle des médecins au sein du programme brésilien de santé Mais Médicos, une coopération, rappelle Lula qui a sauvé d’innombrables vies et qui a beaucoup enseigné aux praticiens brésiliens.
«Cette coopération a été brutalement interrompue par un gouvernement mesquin à l’égard du peuple et aveuglé par une idéologie individualiste et inhumaine » ajoute Lula dans sa lettre au président Miguel Díaz-Canel.
«En ce moment de crise à cause du coronavirus, malheureusement d’une manière plus soufferte pour notre peuple, tout le monde a dû reconnaître combien nous manquent les médecins cubains.
Je vous demande, cher camarade Díaz-Canel de transmettre aux Cubains et Cubaines, spécifiquement aux scientifiques et aux cadres professionnels de la santé en ce dur combat pour la vie autour du monde, la reconnaissance, l’admiration et la gratitude du peuple brésilien » souligne Lula à la fin de sa lettre publiée ce mercredi à la une de Granma.
Source: Granma
