Prenant la parole avant le défilé gigantesque qui a lieu chaque année sur la Place de la Révolution José Martí de La Havane et qui a été présidé par le chef de l'État cubain, Raúl Castro, Ulises Guilarte a également signalé que l'économie de ressources, la discipline et le contrôle sont des pierres angulaires dans le processus de transformations sociales et économiques en cours dans notre pays.
Il a ajouté :
« Le 20e Congrès de la CTC, la Centrale des Travailleurs de Cuba qui s'est tenu récemment, dans le contexte de la célébration du 75e anniversaire de sa fondation a tracé des voies à suivre pour le développement du travail de l'organisation et il a déterminé avec suffisamment de précision les tâches qui sont menées à bien aujourd'hui pour défendre les intérêts des travailleurs et les organiser dans un monde de l'emploi où les relations et la composition changent aujourd'hui suivant les transformations qui ont lieu dans notre pays.
Les tâches sociales et économiques dont nous nous acquittons sont chaque jour plus complexes et difficiles. Pour les mener à bien , l'appui majoritaire d'une classe ouvrière comme la nôtre, forgée dans la lutte, sera déterminant et important. C'est pourquoi la seule garantie et la plus durable pour préserver nos acquis sociaux et construire un socialisme prospère et durable consiste à mettre en valeur et à augmenter les réserves d'efficacité, de productivité, d'économie de ressources, de discipline et de contrôle.
La présence massive des travailleurs aux côtés de notre peuple sur les places et dans les avenues est une expression authentique de réaffirmation de cette volonté. Elle constitue le message le plus authentique message au monde d'unité et d'appui inébranlable à la Révolution, à Fidel, à Raúl et elle réaffirme la pleine conviction de continuer à défendre une patrie libre et souveraine, comme celle que nous avons aujourd'hui".
Le secrétaire général de la CTC a également relevé :
« Cubains et Cubaines : il est impossible d'oublier que nous vivons dans un monde sous un ordre international injuste et excluant dans lequel persistent les menaces à la paix, l'ingérence étrangère avec une longue histoire d'interventions, d'invasions militaires et de coups d'état qui sont le fait d'un pouvoir impérial qui ne renonce pas à changer le cours de l'histoire en ayant recours maintenant aussi à des méthodes plus sophistiquées et secrètes pour diviser et semer la subversion.
C'est pourquoi cette fête gigantesque du 1er mai est aussi une expression percutante de notre appui et de notre reconnaissance au processus d'intégration de la région qui, en tant que besoin vital pour sa survie et son développement se consolide entre les peuples latino-américains et caribéens".
Dans une autre partie de son discours Ulises Guilarte a indiqué :
“Nous exprimons, au cours de ce meeting, notre plein appui à la Révolution Bolivarienne, chaviste et à son président constitutionnel Nicolás Maduro face aux actions déstabilisatrices de la droite contre-révolutionnaire. Nous condamnons également, de façon énergique, le blocus génocidaire économique, commercial et financier imposé à notre peuple par le gouvernement des États-Unis qui, avec une attitude arrogante, ignore le rejet presque total, par la communauaté internationale, de ce siège criminel".
Le secrétaire général de la CTC a également exprimé la joie d'avoir parmi nous, à Cuba, les combattants antiterroristes Fernando González et René González, qui ont purgé la totalité de leurs peines aux États-Unis.
IL a réaffirmé l'engagement de multiplier les actions en faveur de la libération de Gerardo Hernández, de Ramón Labañino et d'Antonio Guerrero.
Il a enfin signalé :
« Nous remercions aussi la présence, ce matin, à nos côtés, d'amis syndicalistes, de mouvements sociaux de diverses latitudes et nous leur adressons notre message de solidarité et d'engagement envers les travailleurs qui sont victimes, dans le monde d'aujourd'hui, des crises économiques et de la répression brutale pour le seul fait de demander le respect de leurs droits les plus élémentaires. Pour toutes ces raisons, faisons résonner le pas ferme du peuple cubains sur les places et dans les avenues de notre pays jusqu'à faire vibrer les plus fermes racines de la nation au cours de ce grand défilé prolétaire et socialiste qui, sans aucun doute, fera trembler la terre cubaine »