Miami, 7 mai (RHC)- Des organisations d’émigrants cubains résidant aux États-Unis ont mis l’accent sur le fait que trop de jours se sont écoulés depuis l’attaque terroriste contre l’Ambassade de Cuba à Washington du 30 avril dernier et que le gouvernement des États-Unis n’a pas eu de contact officiel sur ce fait déplorable avec les autorités cubaines ni à Washington ni à La Havane.
Au-delà de l’acte terroriste en soi, cette attitude insolite du Département d’État des États-Unis et de la Maison-Blanche n’a d’autre lecture que, pour comble de malheurs, exacerber la perversité de sa politique contre le peuple cubain, décision qui, malheureusement encourage d’autres à continuer à perpétrer des actes de terrorisme dans ce pays, spécialement à Miami, repaire des terrorismes de l’extrême-droite anti-cubaine qui continuent à vivre dans cette ville sous la protection des autorités étasuniennes sans avoir été traduits en justice pour leurs délits méprisables.
Nous, les organisations de l’émigration cubaine et latino-américaine qui faisons partie à Miami de la Coalition Martiana : la Brigade Antonio Maceo, l’Alliance Martiana, en tant qu’organisation individuelle ; l’Association Culturelle José Martí, le Cercle Bolivarien de Miami, Negra Hipólita ; l’Association des Femmes et Radio Miami, appellent le département d’état et la Maison-Blanche à condamner cet acte de terrorisme et à se communiquer officiellement avec les autorités cubaines à La Havane et à Washington pour les informer sur le cours de l’enquête sur l’affaire et pour leur présenter les excuses qui s’imposent.