La Havane, 23 juin, (RHC).- «A Cuba, la santé est un droit et non une marchandise comme aux États-Unis » a signalé ce lundi Gail Reed, journaliste nord-américaine de la revue MEDICC au cours d’un débat à distance organisé par la campagne britannique de solidarité avec Cuba.
Gail Reed a fait d’autre part remarquer que le système cubain de santé est public, universel et gratuit alors qu’aux États-Unis on doit non seulement se préoccuper pour la maladie mais aussi pour la facture.
Elle a souligné que ces caractéristiques uniques, aux côtés de la notion de coopération médicale globale promue par Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine, ont permis à Cuba le succès dans la lutte contre le nouveau coronavirus.
Depuis le Canada, John Kirk, professeur à l’université de Dalhousie, s’est référé aux brigades médicales cubaines qui contribuent à la lutte contre pandémie dans une trentaine de pays.
Il a dit que la meilleure manière de reconnaître leur travail est de leur décerner le Prix Nobel de la Paix.
Alice Walker, directrice exécutive des Pasteurs pour la Paix, un mouvement œcuménique étasunien, a de son côté souligné que Cuba envoie des médecins à d’autres pays du monde et aussi forme de milliers d’autres en provenance d’autres pays, y compris des États-Unis.
Elle a rappelé que 185 Nord-américains se sont diplômés ces dernières années à l’École Latino-américaine des Sciences Médicales de La Havane, malgré le blocus étasunien.
L’un des médecins nord-américains formés à Cuba, le Dr Joaquin Morante, a signalé que Cuba a développé l’un des systèmes de santé les plus sophistiqués du monde, au service de la communauté et avec une approche humaniste de la médecine.
La Docteure britannique, Lara McNeill, qui représente le secteur des jeunes au comité exécutif national du Parti travailliste, a signalé qu’à la différence d’autres nations, Cuba démontre sa solidarité internationale avec des faits et non avec des paroles.