La Havane, (RHC).- L'ambassadeur sud-africain à Cuba, Naptal Manana, a confirmé l'importance que son pays accorde aux relations d'amitié et de coopération avec le nôtre et il a exprimé la disposition du gouvernement de Pretoria de continuer à renforcer les liens bilatéraux.
« L'Afrique du Sud accorde une grande importance aux relations existant entre nos peuples qui ont un impact positif dans nos liens bilatéraux et multilatéraux. Les accords auxquels nous sommes parvenus viennent confirmer notre détermination de continuer à renforcer les relations dans les domaines politique, social, économique et culturel ».
Au cours d'une cérémonie à l'occasion du 20è anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays et la fin de l'apartheid dans ce pays africain, qui a été présidée par José Ramón Machado Ventura, vice président cubain et Second Secrétaire du Parti Communiste de Cuba, Naptal Manana a remercié notre pays de son appui au renversement du régime ségrégationniste.
« Pour le peuple de l'Afrique du Sud, notre amitié à une signification spéciale, nous ne pourrons jamais oublier la première fois dans notre histoire où des enfants de Cuba ont traversé les océans et sont arrivés dans notre continent, non pas pour conquérir, voler ou piller, mais pour aider un peuple dans sa lutte pour la liberté, pour la justice. La seule armée qui a aidé le peuple angolais à combattre les envahisseurs de l'apartheid est venue de Cuba et avec son sang, elle a consolidé les liens d'amitié entre Cuba et notre région et a jeté les bases des grandes victoires que nous célébrons aujourd'hui. »
Pour sa part, le premier vice ministre des Affaires étrangères, Marcelino Medina s'est référé aux liens historiques et culturels entre les deux pays. Il a remercié ce pays africain de son appui sans condition à la lutte pour la levée du blocus et à la cause des 5 antiterroristes condamnés aux États-Unis et dont 3 sont toujours en prison.
« L'amitié qui nous unit a été forgée à la fin des années 60 du siècle dernier, lorsque les leaders du Congrès National Africain depuis l'exil et dans la clandestinité cherchaient l'appui des gouvernements progressistes du monde à leur lutte contre le régime de ségrégation raciale. »