La Havane, 13 mai (RHC)- Des leaders religieux des États-Unis ont appelé le président de leur pays, Barack Obama a entreprendre une action exécutive courageuse pour améliorer les liens entre ce pays et Cuba.
À travers une lettre, plusieurs leaders d'Églises chrétiennes, évangéliques, moraves. presbytériennes et d'autres congrégations, exhortent le président Obama a entamer des conversations immédiates et de bonne foi avec Cuba.
La lettre souligne également que les dialogues doivent prendre en considération les préoccupations des Cubains sur la politique de Washington et inclure la libération des antiterroristes Gerardo Hernández, Ramón Labañino et Antonio Guerrero, qui sont enfermés dans des prisons étasuniennes pour avoir évité des actes de terrorisme contre notre pays.
Les leaders religieux ont également signalé que des programmes subversifs comme le projet Zunzuneo sont inefficaces et erronés. Il a demandé l'émission générale de licences pour voyager à Cuba ainsi que l'élimination de notre pays de la liste de pays qui , de l'avis de Washington, promeuvent le terrorisme.
Pour sa part, ici, à La Havane, le pasteur Raúl Suárez, du Mémorial Martin Luther King Junior a indiqué à ce propos à notre station de radio:
“Cette lettre est une mise à jour. C'est la troisième fois que des leaders religieux des États-Unis écrivent à Obama ou se réunissent avec lui pour lui poser le problème de la politique des États-Unis envers Cuba. Ils ont exprimé le sentiment de la majorité des Églises évangéliques à Cuba en ce qui concerne le blocus, la base navale de Guantánamo, l'affaire des 5 et, dans le passé l'affaire du petit Elian González. C'est-à-dire c'est une mise à jour des relations historiques de leaders d'Églises du protestantisme historique étasunien. Je voudrais signaler cet aspect : ils actualisent une décision, une opinion éthique biblique et théologique de solidarité avec le peuple cubain.
En plus de faire des déclarations de ce type ils nous ont invité à nous rendre aux États-Unis où ils nous ont donné l'opportunité d'avoir des entretiens y compris avec des responsables du département d'État et avec d'autres Églises ainsi qu'avec des membres de la Chambre des Représentants et avec des sénateurs. C'est-à-dire qu'ils ont une attitude conséquente avec cette lutte.
Nos Églises, outre les déclarations, entreprennent des actions concrètes pour faire pression sur le président des États-Unis pour qu'il inclue dans son agenda les relations entre Cuba et les États-Unis. Il s'agit d'une clameur universelle en faveur de la fin du différend et d'un changement ».