La Havane, 22 oct. (RHC).- Bruno Rodríguez, ministre cubain des Affaires étrangères, a présenté ce jeudi matin, au cours d’une conférence de presse, un rapport sur l’impact de la politique étasunienne de blocus ces douze derniers mois.
Le projet de résolution «Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis d’Amérique contre» sera mis aux voix cette année pour la 29e occasion au sein de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Pour le rappel, la communauté internationale adopte à la majorité écrasante ce projet de résolution depuis 1992.
L’année dernière, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté par 187 voix pour, 3 contre et 2 abstentions, la résolution en faveur de la levée du blocus qui dure déjà depuis presque six décennies.
Par ce temps de pandémie, Washington fait la sourde oreille aux appels de l’ONU à la suspension des mesures coercitives. Presque toutes les semaines, l’administration Trump frappe de nouvelles sanctions notre pays.
Le rapport dénonce la persécution financière contre toute banque étrangère qui réalise des transactions avec Cuba, les efforts de Washington pour décourager les investissements étrangers, la persécution des tankers pour empêcher les livraisons de pétrole dans notre pays et qui plus est, les actions relevant des lois du blocus qui entravent l’acquisition de médicaments et de fournitures nécessaires pour la lutte contre le Covid-19.
Le blocus a été conçu pour faire plier le peuple cubain par la faim et la maladie. Le chef de la diplomatie cubaine l’a qualifié à juste titre de politique génocidaire.