Cuba ne permettra pas aux États-Unis de s'ingérer dans ses affaires intérieures

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2020-11-29 18:23:32

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La Havane, 28 novembre (RHC) Dans la soirée du samedi 28 novembre 2020, le directeur général en charge des États-Unis au ministère des Affaires étrangères, Carlos Fernández de Cossío, a convoqué le chargé d'affaires américain Timothy Zúñiga-Brown, à qui il a fait savoir que "Cuba ne permet pas aux États-Unis, ni à aucun État, de s'ingérer dans les affaires intérieures du pays". Il lui a également demandé de réitérer cette déclaration au Département d'État.

Fernández de Cossío a fait remarquer au diplomate que le fait de s'être rendu à plusieurs reprises à San Isidro, où son ambassade était consciente qu'un événement de provocation politique et sociale avait lieu, et de transporter et de soutenir personnellement ceux qui violaient les règlements sanitaires protégeant contre la pandémie de Covid-19 constituait de graves violations de ses fonctions de diplomate et de chef de mission, une ingérence flagrante et provocatrice dans les affaires politiques internes de Cuba et des violations incontestables de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques.

Carlos Fernández de Cossío a souligné que Cuba n'accepte pas un tel comportement, et ne tolérera pas que lui et son ambassade se conduisent à Cuba au mépris de la loi et des règlements, en violation de leurs obligations de diplomates.

Le directeur général en charge des États-Unis au ministère des Affaires étrangères a précisé que le gouvernement de Cuba «est pleinement conscient de l'implication du gouvernement des États-Unis dans le financement, l'orientation et l'incitation de groupes et d'individus à défier l'autorité du gouvernement, à la fois par des moyens pacifiques et violents». Il a fait remarquer au chargé d’affaires des États-Unis qu’il est conscient de «l'effort insistant mais raté » pour essayer d'ajouter à ces fins les secteurs les plus représentatifs de l'art, de la culture et de l'intellectualité dans le pays.

Il a souligné que Cuba est également consciente de la puissante machinerie qui, depuis les Etats-Unis, gère, manipule et harcèle les réseaux sociaux, avec un soutien technologique et financier sans pareil, afin de diffuser de fausses informations, d'inciter à la haine, de diviser la population, d'encourager le ressentiment et d'appeler à l'illégalité.

Il a précisé que, comme dans le reste du monde, à Cuba, on connaît «parfaitement la trajectoire du gouvernement des Etats-Unis dans le renversement de gouvernements légitimes, dans l'exécution ou la promotion de coups d'Etat, dans la fomentation de l'instabilité sociale au prix de la mort et de la souffrance».

Fernández de Cossio a déclaré avec insistance qu'ici on ne va pas le tolérer.

 

 



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