L'arrivée du président Miguel Díaz-Canel au parc Trillo de La Havane a été salué par une salve d'applaudissements.
La Havane, 30 nov. (RHC).- Le président cubain, Miguel Díaz-Canel, s’est présenté ce dimanche au concert que des jeunes ont organisé dans un quartier populaire de La Havane pour exprimer leur appui au gouvernement.
Les jeunes ont ainsi réagi au prétendu groupe de «grévistes» de la faim qui ont orchestré un spectacle médiatique autour de l’arrestation d’un individu pour outrage à un agent de la police.
Le mouvement dit "San Isidro" demandait en effet au gouvernement cubain la libération de Denis Solis, condamné à huit mois de prison pour outrage aux autorités.
Divers intellectuels de l'île s'accordent à dire qu'il s'agit d'un prétexte, d'une nouvelle en construction sur les réseaux sociaux qui cherche à manipuler les émotions et à créer une atmosphère de déstabilisation à Cuba.
Des responsables de la nation ont montré que Denis Solis, qui est présentée par les réseaux comme un artiste censuré, a lui-même affirmé dans une vidéo avoir des liens avec des personnes qui financent des actes violents contre Cuba, comme Jorge Luis Fernandez, qui lui a promis 200 dollars s’il suivait ses instructions.
L’arrivée du président sur le parc de Trillo, dans la commune de Centro Habana, a été saluée par la foule par une salve d’applaudissements.
«Laissez-moi avant tout vous expliquer pourquoi ma présence ici. Je ne voudrais pas du tout vous importuner. L’un de mes enfants qui se trouve ici parmi vous m’a dit de ne pas venir parce que cela allait dénaturer la rencontre. Il me l’a dit parce qu’il croyait que cela allait gâcher la spontanéité de la manifestation.
Mais aujourd’hui, chez moi, quand j’ai vu ce qui se passait ici, votre joie, votre soutien au gouvernement, votre conviction et l’objectif que vous vous êtes fixé, l’émotion ne tenait pas dans ma poitrine et je devais venir ici».
Miguel Díaz-Canel a signalé que les membres du dit mouvement de San Isidro sont encouragés depuis les Etats-Unis par les nouveaux «trumpistes», qui parient sur le renversement de la Révolution, mais il a répété que cela ne se produira pas parce que la vraie jeunesse cubaine est dans les rues à défendre ses conquêtes.
«Vous savez tout ce qu'ils ont voulu monter contre nous et cela va sûrement se répéter, car il s’agit en fin de comptes d’une stratégie de guerre non conventionnelle pour tenter de renverser la Révolution. Ils pensaient pouvoir détruire la Révolution avant la fin de l'administration Trump. Ils ne vont pas voir ce rêve réalisé parce que nos jeunes sont dans la rue, parce que le peuple cubain est dans la rue, parce que nous ne tolérons pas d’ingérence dans nos affaires intérieures.
Nos problèmes, nous les résolvons entre nous. Ici, il y a un espace de dialogue pour tous, sur n'importe quoi pour le socialisme et pour la Révolution. Le dialogue pour améliorer et perfectionner le socialisme toujours».