Le président Trump a fait reculer tous les progrès faits en matière de rapprochement entre Cuba et les États-Unis.
La Havane, 19 janvier (RHC) Le président cubain Miguel Diaz-Canel a qualifié de honteux le legs du président Donald Trump dans sa politique contre la plus grande des Antilles.
Sur Twitter, le chef de l'Etat cubain a considéré l'application de plus de 200 mesures visant à renforcer le blocus comme une «politique méprisable et inhumaine».
Sous le mandat de Trump les actions visant à étouffer l'économie cubaine n'ont pas cessé. Ces quatre dernières années, Washington a visé les transactions bancaires, l'approvisionnement en carburant, le secteur touristique et les transferts d’argent, ainsi que les programmes de coopération médicale et les investissements étrangers.
Dans le cadre de ces objectifs, Washington a donné le feu vert au titre III de la loi Helms-Burton, qui permet d'engager des poursuites contre les entreprises cubaines et de pays tiers qui font des affaires dans d'anciennes propriétés nord-américaines légalement nationalisées.
Parmi les sanctions de Washington figurent l'interdiction pour ses citoyens de voyager à Cuba, la suspension des vols charters en tout genre depuis le territoire des États-Unis et des vols commerciaux vers des aéroports situés en dehors de la capitale cubaine.
Déjà à la fin de son mandat, le gouvernement de Donald Trump a réintégré la nation des Caraïbes sur la liste des pays censés promouvoir le terrorisme, ce qui a été largement rejeté au niveau international.
Cuba est une victime et non un commanditaire du terrorisme, disent des voix individuelles comme celle de Margaret Randall, femme des lettres nord-américaines ou collectives comme celles du Mouvement des Non-alignés et du Groupe de Puebla.
Source: Prensa Latina