La Havane, 16 février (RHC) Le journal Los Angeles Times a affirmé ce lundi que le président Joe Biden autorisera bientôt les transferts de fond et les voyages à Cuba.

Cependant, selon le journal californien, d'autres rapprochements réussis entre les deux pays sous l'administration de Barack Obama prendront du temps et ne seront pas rétablis immédiatement.

Le journal indique qu'Obama a pris des mesures historiques pour dégeler la relation hostile de l'époque de la guerre froide avec l'île, mais son successeur, Donald Trump, a fait de son mieux pour tout recongeler.

 Maintenant, affirme-t-il, l'administration Biden dit qu'elle va lever certaines des restrictions de Trump sur les affaires et les voyages entre les Etats-Unis et Cuba, et reprendre les pourparlers diplomatiques.

Mais, selon Los Angeles Times, les premières actions de Biden décevront les partisans qui aspirent à une relation plus forte entre nos deux pays.

 Le président doit faire face à une forte résistance au Congrès de la part des membres qui s'opposent à la détente avec Cuba, et Trump a laissé de nombreux obstacles, comme la déclaration officielle de l'île comme État qui soutient le terrorisme, ce qui prend du temps et beaucoup de paperasserie pour revenir en arrière, dit le journal.

 L'administration Biden va également rétablir certains des services télégraphiques, dont Western Union, utilisés pour faire des virements, que l'administration précédente avait bloqués.

L'équipe de Biden, signale le journal, a également l'intention de permettre davantage de voyages entre les pays, citant des personnes au courant de ces plans.

Depuis que Biden a pris ses fonctions, ses collaborateurs sont devenus plus circonspects sur les plans concernant Cuba, répétant publiquement que la politique est «en cours de révision».

Cependant, Juan Gonzalez, responsable des affaires de l'hémisphère occidental au Conseil national de sécurité, a récemment déclaré que l'engagement de Biden sur Cuba est de «lever les restrictions sur les transferts de fonds et de permettre aux Américains de se rendre sur l'île».