La Havane, 3 juin, (RHC).- Fernando Gonzalez, l'un des cinq combattants cubains qui ont été condamnés aux États-Unis à de lourdes peines de prison pour avoir infiltré les organisations anti cubaines basées en Floride qui organisent et perpètrent des attentats contre notre pays, pour déjouer leurs plans terroristes et qui est rentré à Cuba après avoir purgé la totalité de sa peine injuste, a mis l'accent sur l'importance des 3è journées 5 jours pour les 5, qui commenceront demain aux États-Unis et s'étendront jusqu'au 11 juin.
Au cours d'une conférence de presse à La Havane, Fernando González a mis l'accent sur la participation à cette rencontre d'intellectuels, d'hommes politiques et d'église, de professeurs, de juristes, d'activistes. Il a insisté sur la manifestation qui aura lieu devant la Maison Blanche et sur les activités culturelles qui seront organisées dans le cadre de ces journées.
« Cette année, cette rencontre sera supérieure à celle de l'année précédente, parce que l'on gagne en expérience, en maturité. Cela sert aussi pour éveiller la conscience des gens à l'intérieur des États-Unis.
Nous avons appris que des médias étasuniens vont couvrir ces journées, il y aura des médias alternatifs qui arrivent à une partie de la population des États-Unis qui y a accès. Cela va aider, même si les grandes chaînes et les grands médias refusent de publier des travaux, de couvrir ces journées, à ce qu'une partie de la population étasunienne sache ce qui se passe...”
Fernando s'est référé, parmi les actions les plus significatives, à la visite d'un groupe d'élus de divers pays au Congrès étasunien, dans le but de faire parvenir aux congressistes étasuniens et à d'autres instances du gouvernement, un message en faveur de la mise en liberté des 3 Cubains qui sont toujours emprisonnés.
Au Salvador, l'avocat cubano-américain, José Pertierra a signalé que cette affaire a un caractère politique, raison pour laquelle les États-Unis ne sont pas intéressés par sa solution.
Lors d'une rencontre avec la Coordination salvadorienne de solidarité avec Cuba, José Pertierra a signalé que ce serait favorable pour Washington de donner une solution à l'affaire des 5 car aux yeux du monde, il est évident qu'une injustice est commise contre eux.
Par ailleurs, les leaders du Parlement portugais ont demandé, dans une lettre qu'ils ont adressée au président Barack Obama et au Congrès des États-Unis, la libération de ces 3 Cubains.