Washington, 5 juin, (RHC).- La Conférence Nouvelle ère dans les relations États-Unies Cuba est le plat de résistance de la journée de ce jeudi de la rencontre 5 jours pour les 5 à Washington. Alicia Jrapko, Coordonnatrice aux États-Unis du Comité International pour les 5 a signalé que cette rencontre se produit à un moment où de nombreuses voix s'élèvent aux États-Unis y compris des gens qui dans le passé, n'étaient pas favorables à un changement de politique vis-à-vis de Cuba et qui maintenant se joignent à la demande de changement à l'administration Obama.
Les journées 5 jours pour les 5 se sont ouvertes hier par une conférence au Club National de la Presse, de la capitale étasunienne, à laquelle a participé l'écrivain canadien Stephen Kimber et l'avocat Martin Garbus qui dirige l'équipe de la défense des 5.
Martin Garbus s'est référé une fois de plus à l'utilisation de l'argent fédéral pour payer des journalistes de Miami, ce qu'il a qualifié de violation de la loi étasunienne. Il a fait savoir que l'équipe de la défense a demandé au gouvernement étasunien de rendre publics les documents qu'il possède, car « ce que nous ignorons encore est énorme »-a-t-il souligné.
Pour sa part Stephen Kimber, qui est l'auteur du livre Ce qu'il y a de l'autre côté de la mer. La véritable histoire des Cinq Cubains a été très critique concernant le procès intenté contre ces antiterroristes cubains. Il a demandé au gouvernement de Barack Obama d'envisager un échange humanitaire.
Alicia Jrapko a mis l'accent dans des déclarations au quotidien Granma sur le fait que c'est la première fois qu'un nombre si grand de médias participent à une conférence de presse sur cette affaire.
Elle a fait savoir que des amis solidaires et des personnalités arrivent à Washington de plusieurs parties du monde.
Interviewée par téléphone par notre collègue Marianela Samper, elle a expliqué
« La Conférence de presse a abordé deux thèmes fondamentaux. Le cas légal, exposé par l'avocat de Gerardo, plus la question politique, abordée par Stephen Kimber, qui a rejoint cette cause car il voulait écrire un livre et lorsqu'il a appris tous les détails de l'affaire, il a compris qu'une grande injustice avait été commise. Il a parlé de l'affaire, il s'est surtout arrêté sur la situation de Gerardo, sur la grande injustice commise contre lui. Les questions ont porté sur les possibilités légales qu'il y avait au cas où la Cour d'appel ne donnerait pas une réponse affirmative. Ses deux aspects de la lutte que nous menons ont été abordés. Je crois qu'il y a un intérêt, parce qu'il y a une petite fenêtre de possibilités. Des gens qui auparavant ne s'intéressaient pas à un changement de politique vers Cuba, demandent maintenant ce changement. Cela explique la présence de tant de médias ici. »
Au Japon, l'Association d'Amitié Japon Cuba a adopté une résolution en faveur de la libération des 3 Cubains qui sont toujours emprisonnés aux États-Unis.
Le document dénonce le manque d'impartialité dans le procès des 5.