La Havane, 22 mars (RHC) «Dans notre pays, il est essentiel d'avoir un système de gestion gouvernementale basé sur la science et l'innovation, l'un des trois piliers qui soutiennent cette pratique», soutient le président de la République, Miguel Díaz-Canel, dans un article publié dans la revue Anales de la Academia de Ciencias de Cuba (Annales de l'Académie des Sciences de Cuba).
Parmi les autres bases sur lesquelles repose ce système de gestion, le Chef de l’État cubain mentionne les expériences de la dernière décennie, telles que les progrès réalisés dans les liens entre la science, l'innovation, la formation du potentiel humain et le développement local, ainsi que les dialogues entre la science et le gouvernement pour aborder des problèmes complexes de grande importance, comme le Covid-19, et son extension ultérieure à la souveraineté alimentaire et à l'éducation nutritionnelle.
Le déploiement de ce système «est un véritable défi que nous devons relever dans un contexte national et international complexe», signale le président.
La nécessité d'un tel système de gouvernement découle d'une réalité: «le potentiel humain et les capacités scientifiques et technologiques que la Révolution a créés n'ont pas eu, de manière généralisée, l'impact pratique souhaité sur la société et, en particulier, sur l'économie». Selon le chef de l'État, cette perception est le principal stimulus de la recherche d'un système de gestion.
Granma, notre principal quotidien, termine par ce paragraphe de l’article signé par le président cubain:
«La lutte pour le développement, l’indépendance et la souveraineté, comme notre Commandant en Chef, Fidel Castro, a toujours insisté, exige la création et la mobilisation de capacités de sciences, technologie et innovation. Cela devrait être une conviction partagée par tous : peuple, gouvernement, chefs d’entreprises, scientifiques, professeurs, enseignants, paysans»
Source: Granma