Foto: Irene Pérez/ Cubadebate
La Havane, 2 avril (RHC)- La docteure en sciences Maria Eugenia Toledo, chercheure principale de l’essai clinique phase lll du candidat vaccin cubain Soberana 02 contre le Covid-19 a qualifié d’encourageants les résultats obtenus jusqu’à présent.
Elle s’est référée en particulier à la sécurité du produit et à la réponse immunitaire.
En conférence de presse ce jeudi, elle a mis l’accent sur la complexité d'avoir impliqué 44 010 personnes dans cette première étape de l'essai clinique de phase III de Soberana 02.
L’étude a été réalisée, rappelons-le, pendant 18 jours dans 31 sites cliniques et 48 laboratoires de vaccination de 8 municipalités de La Havane.
Elle a précisé que la sélection des municipalités a été faite sur la base de leur risque épidémiologique élevé et également en raison de leur forte densité de population.
L'étude se poursuivra, en tenant compte du fait qu'elle comprend des schémas de deux et trois doses, c'est-à-dire zéro, 28 jours et 56 jours, selon la structure du processus.
Elle a expliqué que l'étude se poursuivra en aveugle jusqu'à la fin du programme. À ce moment-là, les codes seront révélés et l'on saura qui a reçu le vaccin candidat et qui a reçu le placebo, et les personnes qui ont reçu ce dernier bénéficieront du programme qui a donné de meilleurs résultats en termes d'efficacité.
Répondant à la question d’un téléspectateur, l'experte a souligné qu'il y a eu des cas positifs au Covid-19 parmi les personnes vaccinées mais que la plupart ont souffert de formes légères de la maladie.
Quant aux effets indésirables, elle a signalé qu’après l'administration du vaccin, ils sont toujours signalés et attendus, tels que douleur, gonflement au point d'injection, malaise et fièvre.
Avant de terminer, elle a annoncé que toutes les municipalités de la capitale seront progressivement incorporées à l’étude d’intervention avec Soberana 02 et Abdala.
Cette décision, a-t-elle expliqué, tient compte du fait que La Havane accuse aujourd’hui le taux d’incidence du Covid-19 le plus élevé à Cuba.
dans le but de protéger l'ensemble de la population de La Havane, la province qui présente l'incidence la plus élevée et donc un risque épidémiologique élevé.
que dans les études d'intervention qui sont actuellement menées dans les institutions scientifiques et sanitaires, toutes les municipalités de la capitale
L'expert a souligné que cette étude d'intervention a été conçue avec le schéma à trois doses.
Source: Prensa Latina
