Photo: Estudios Revolución
La Havane, 3 avril (RHC)- «Ni la crise déclenchée par la pandémie de Covid-19, ni l'impact de l'intensification du blocus économique, commercial et financier imposé par le gouvernement des États-Unis à Cuba - des questions objectives qui ralentissent l'économie - ne peuvent nous arrêter dans la recherche de nouvelles solutions, dans l'optimisme, dans la confiance dans le présent et l'avenir du pays», a souligné le Premier ministre Manuel Marrero lors de la réunion du Conseil des ministres correspondant au mois de mars au moment d'évaluer le comportement de l’économie, une période durant laquelle les niveaux d'activité de la nation ont continué à être limités.
D'où son insistance sur la nécessité de continuer à chercher des initiatives pour économiser davantage et trouver des solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés. «Nous devons produire davantage, et dans de nombreux secteurs, les activités qui sont menées sont encore insuffisantes», a déclaré le chef du gouvernement lors de la réunion, qui était dirigée par le président de la République, Miguel Díaz-Canel.
«L'objectif de cette analyse mensuelle, a-t-il dit, n'est pas seulement de voir les statistiques du Plan, mais d'évaluer les résultats réels, avec toutes leurs nuances, et en même temps de reconnaître quelles choses, parmi celles que nous devons encore faire, sont à notre portée».
Cuba a vécu un début d'année complexe et difficile, au cours duquel nous avons dû faire face à la pandémie et, en même temps, à l'ordre monétaire, a pour sa part fait remarquer le ministre de l'Économie et de la Planification, Alejandro Gil, après avoir présenté les éléments les plus distinctifs de l'économie à la fin du deuxième mois de 2021.
«Même dans ces circonstances, a-t-il dit, nous ne renoncerons à aucun des objectifs que nous nous sommes fixés cette année, car nous sommes capables de travailler pour atteindre la croissance qui a été conçue dans le Plan de l'économie».
Il a également signalé que, malgré la conformité exprimée dans les informations sur l'équilibre alimentaire, «la réalité est que ce qui a été réalisé est bien inférieur à la demande et à ce qui est nécessaire pour obtenir une présence stable des produits».
En ce qui concerne l'emploi, associé à l'impact de la tâche «Mise en Ordre », il a précisé que 76 000 personnes ont rejoint la population active au cours de la période d'évaluation. Il a qualifié de très favorable le fait que 31% de ce chiffre correspond à des jeunes de moins de 35 ans. «C'est l'un des aspects les plus positifs de ces premiers mois », a-t-il souligné.
Le ministre de l’Économie a dit à ce propos que l'un des défis auxquels le gouvernement est confronté est de créer des offres d'emploi pour attirer cette main-d'œuvre qui cherche un emploi sur la base des incitations générées par la tâche «Mise en Ordre».
Il a rappelé que, dans le scénario actuel, il a été impossible de récupérer l'activité touristique, compte tenu des niveaux prévus pour le premier trimestre. Nous sommes en dessous de ce qui a été conçu, a-t-il reconnu, et cela a largement influencé l'évolution défavorable de la pandémie.
La priorité accordée aux questions inscrites à l'ordre du jour du Conseil des ministres ratifie un principe de travail qui a caractérisé l'année dernière la gestion du gouvernement qui, parallèlement à la confrontation au covid-19, a continué à aborder des questions telles que la planification, la substitution des importations, la lutte contre la corruption et les illégalités, toutes vitales pour le développement de la nation.
Source: Granma