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La Havane, 12 avril, (RHC)- Le journal du Congrès des États-Unis, The Hill, signale que la position de l’administration Biden à l'égard de Cuba figure parmi les principaux défis de sa politique étrangère.

Les médias rappellent que, lorsqu'il était candidat à la présidence, Biden avait promis de reprendre en grande partie le rapprochement de l'île entrepris par Barack Obama.

L’administration Obama dont Biden était vice-président avait ouvert un processus de normalisation des relations bilatérales interrompu ensuite par Donald Trump.

Mais The Hill a noté qu'une fois en poste, Biden semble adopter une ligne de conduite plus prudente à l'égard du pays des Caraïbes, et fait remarquer que l'actuel occupant de la Maison Blanche doit relever le défi de clarifier sa position sur Cuba.

Les médias ont indiqué qu’en ce qui concerne Cuba,  le président Biden est confronté à des pressions concurrentes sur cette question. D'un côté se trouvent les faucons, principalement républicains, qui veulent poursuivre la ligne dure de Trump; et de l'autre les voix qui appellent à reprendre le chemin d'Obama.

Parmi les premiers figurent les sénateurs Ted Cruz, Marco Rubio et Rick Scott, représentants connus d'une position anti-cubaine au Congrès des États-Unis. Ils prônent des punitions agressives largement critiquées au niveau international pour avoir frappé la population de l'île.

De l’autre côté, on compte 80 élus démocrates de la Chambre des Représentants qui, en mars, ont écrit une lettre à Biden pour demander un changement des politiques et des restrictions imposées à Cuba sous l'administration précédente, restrictions qu'ils ont qualifiées de cruelles.

Les législateurs ont appelé à la reprise d'un dialogue productif avec le gouvernement cubain afin «d'aider les familles en détresse et de promouvoir une approche plus constructive en revenant rapidement à une politique d'engagement et de normalisation des relations».

The Hill reconnaît que la question de l'attitude à l'égard de la nation antillaise a des motivations électorales, car elle ne serait pas si importante sans le poids des électeurs cubano-américains dans l'État clé de Floride.

En tout cas, il a rappelé que la secrétaire de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, a récemment déclaré qu'un changement à l'égard de Cuba ne figure pas actuellement parmi les priorités du président nord-américain.

Les grands défis de la politique extérieure de Washington décrits par The Hill sont l'exploration d'un retour à l'accord sur le nucléaire iranien, la recherche de progrès entre Israël et la Palestine, et ce que les médias ont décrit comme des menaces présumées de la Chine et de la Russie.

Source : Prensa Latina