Photo: Estudios Revolución
La Havane, 18 avril (RHC) Le débat de la Commission d'évaluation de la politique des cadres a été totalement contributif, c'est ainsi que le président de la République Miguel Díaz-Canel, membre du Bureau politique, l'a défini lors des séances de travail de cette commission du 8e Congrès du Parti communiste de Cuba, qui a conclu son analyse ce samedi.
«En plus d'être un débat mature et honnête, il a été mené avec beaucoup d'engagement. Vous êtes venus au Congrès prêt à discuter de la question. Vous êtes venus avec la responsabilité de contribuer à ce débat, et cela en dit long des membres du Parti qui se sentent faire partie d'une avant-garde», a souligné Miguel Díaz-Canel.
Dans ce sens, il a reconnu le travail développé par la Commission qui a travaillé sur le document de base pour encourager cette discussion.
La commission n° 3, qui a évalué la politique des cadres dans le pays, a approuvé un projet de résolution sur le rapport intitulé «Évaluation de la politique des cadres du parti, de l'UJC, des organisations de masse, de l'État et du gouvernement. Rôle du Parti pour obtenir des résultats supérieurs».
Plus de soixante interventions pendant deux jours de travail, ont ratifié les défis que l'organisation du parti doit relever dans la conduite de la politique des cadres, l'importance de renforcer les processus de sélection, ainsi que la formation et le perfectionnement de ceux qui dirigeront les processus complexes qui assurent l'actualisation et la mise en œuvre du modèle économique et social cubain.
Les réflexions du président Díaz-Canel sur les qualités que doit avoir un cadre de notre Révolution étaient fondamentales, objectives et directrices.
«Tout d'abord, ils doivent avoir une profonde préparation idéologique, révolutionnaire, éthique et professionnelle. C'est pourquoi je dis toujours que tous les cadres, dans les conditions de la Révolution, sont des cadres politiques», a-t-il signalé.
Il a insisté sur le fait que «les cadres du gouvernement doivent se sentir comme des cadres politiques, ils sont des cadres de la Révolution, ils ne peuvent pas avoir seulement une approche économique des problèmes, ils doivent avoir une approche idéologique, une approche politique, sociale et environnementale des problèmes».
Le chef de l'État a souligné que les cadres doivent avoir la capacité de diriger sans attendre d'indications, mais en étant capables d'analyser les contextes.
«Ils doivent être capables de proposer des alternatives à des problèmes complexes», a-t-il déclaré.
Le président cubain, fort de son expérience de plusieurs années en tant que dirigeant de parti dans les territoires du pays et connaissant bien la politique des cadres, a appelé ceux qui dirigent à avoir un souci révolutionnaire permanent.
«Un cadre doit se préoccuper des problèmes de la Révolution et du pays, un cadre doit se préoccuper des problèmes du peuple, même s'il n'a pas la solution, mais il doit être capable d'argumenter, d'expliquer, car il doit être sensible aux problèmes du peuple, il doit constamment aller à la base», a souligné le président cubain.
Dans les conditions de Cuba, nos cadres doivent faire preuve de ténacité et de fermeté, a signalé Miguel Díaz-Canel.
Source: Radio Cubaine