Cossio hizo declaraciones a Newsweek
La Havane, 21 avril (RHC)- La revue nord-américaine Newsweek a récemment pointé du doigt l’administration Biden en ce qui concerne ses promesses de campagne concernant Cuba.
«Bien que le président Joe Biden ait précédemment reconnu le préjudice infligé aux Cubains de la rue par les politiques ratées de Washington à l'égard de l'île, un processus de révision sur la question reste en marge de ses priorités aujourd'hui» signale l’article de Newsweek.
Cette publication rappelle que lorsqu’il était vice-président des États-Unis, Biden s’est prononcé en faveur des efforts déployés par Barack Obama pour assouplir les restrictions en matière de voyages et de commerce avec la plus grande île des Antilles.
«Il n'y a eu jusqu'à présent aucun contact de haut niveau entre les deux pays» a confirmé à Newsweek, Carlos Fernández de Cossío, directeur des États-Unis au ministère cubain des Affaires étrangères.
«L'administration Biden a déclaré publiquement qu'elle procédait à cet examen, mais mon pays ne connaît pas le rythme et la portée réels de ce processus», a signalé le diplomate cubain.
En outre, lors de sa campagne présidentielle, Biden a promis de renverser la stratégie de Donald Trump contre l'île des Caraïbes.
Ces quatre dernières années, plus de 240 mesures coercitives ont été adoptées contre Cuba, dont 55 ont été mises en œuvre dans le cadre de la pandémie de Covid-19, a-t-il précisé.
«Cela entrave et complique l'acquisition des fournitures nécessaires pour faire face à la crise sanitaire, dans le but évident d'aggraver le scénario économique et social cubain», a fait remarquer Carlos Fernández de Cossío avant de rappeler que ces mesures nuisent aux relations bilatérales, entravent le développement économique cubain et leurs effets affectent inévitablement la vie quotidienne du peuple cubain dans tous les domaines.
«Pendant ce temps, la politique «cruelle et sans aucun fondement moral» du blocus, intensifiée par l'administration Trump», persiste, a ajouté le diplomate cubain.
Il a également souligné que pour maintenir cette politique, Washington a eu recours à la tromperie, à la déformation de la vérité, à la dissimulation d'informations et à la manipulation.
«L'administration Trump a interrompu les échanges politiques bilatéraux, le dialogue officiel et la coopération mutuellement avantageuse entre les deux pays avec des résultats positifs reconnus par les deux parties, a expliqué Carlos Fernández de Cossío dans ses déclarations à Newsweek.
Il a également rejeté l'inclusion de Cuba sur la liste unilatérale de Washington de pays qui parrainent soi-disant le terrorisme, l'une des dernières actions poussées par Trump.
«Cuba n'est pas un sponsor du terrorisme international et ne représente pas une menace pour les États-Unis», a-t-il souligné.
En fait, a-t-il ajouté, mon pays est victime du terrorisme, «un fléau qui, depuis des décennies, est organisé, financé et perpétré par le gouvernement des États-Unis, ou par des individus et des organisations basés sur son territoire".
Prensa Latina