Jesús Escamilla, président de cette organisation , intervenant à la réunion Quince años basta, Quinze ans ça suffit dans la capitale mexicaine, a appelé les activistes sociaux et les associations solidaires à réaliser une campagne œcuménique pour diffuser la vérité de l'affaire des cinq combattants cubains contre le terrorisme. -
Il a indiqué que des évangélistes, des libre penseurs, des catholiques, des athées, tout un large spectre de tendances seraient invitées pour débattre et en connaître plus sur cette juste cause des Cinq.
Le 26 juillet prochain, à l'occasion du 61 è anniversaire de l'assaut de la caserne Moncada à Santiago dans l'est de Cuba, les Mexicains organiseront une marche qui partira de l'Hémicycle à Juarez jusqu'à l'ambassade des États-Unis afin d'exiger la libération des antiterroristes cubains.
L'occasion sera propice aussi pour demander au gouvernement étasunien la fin du blocus économique, financier et commercial imposé à Cuba depuis plus d'un demi-siècle.
Au Panama, Rotko, Setka, spécialiste en droit international humanitaire a réclamé au président Barack Obama de faire libérer les 3 antiterroristes qui sont toujours emprisonnés aux États-Unis.
Lors d'un meeting de solidarité qui a eu lieu à l'Université de Panama, cet expert a signalé :
« Ce meeting de solidarité avec Cuba et avec les 5 est un acte de justice. Je crois que le président Obama a l'opportunité unique de commuer les peines et dire ainsi au monde, admettre qu'ils se sont trompés même s'il ne le dit pas. Au moins commuer les peines, notamment celle de Gerardo, sur lequel pèsent deux prisons à vie. Comme disent ses proches, s'il n'est pas libéré , il ne sortira de prison que mort. »
Cet expert a critiqué le fait que le terroriste et assassin Luis Posada Carriles, se promène librement aux États-Unis alors que les antiterroristes cubains sont en prison.
« Nous avons assisté au crime infâme commis en 1976, contre un avion de Cubana de Aviación. Le criminel Posada Carriles a été jugé et condamné au Venezuela et alors qu'il purgeait sa peine, il s'est évadé de la prison vénézuélienne avec l'appui des agents de la CIA. Il se rend après au Panama où il a tenté, aux cotés des complices locaux d'assassiner le président Fidel Castro qui y assistait à un sommet ibéro latino-américain. »
Il a rappelé que la présidente Mireya Moscoso malgré les demandes d'extradition de Cuba et du Venezuela a gracié Posada qui est parti aux États-Unis où il se promène tranquillement comme si ce criminel n'avait commis aucun crime.