Photo: Radio Rebelde
La Havane, 17 mai, (RHC).- Mariela Castro, directrice du CENESEX, le Centre national d’éducation sexuelle, a mis l’accent cette fin de semaine sur l’impact des journées contre l’homophobie et la transphobie sur la société cubaine.
Au cours d’une émission de La Table Ronde que diffusent la radio et la télévision nationale, Mariela Castro a assuré que l’action du CENESEX a contribué à un changement culturel grâce au développement d'un travail éducatif permanent.
«Nous organisons des stages de formation de post-grade et de pré-grade à l’intention des cadres professionnels mais aussi des fonctionnaires, des membres et des dirigeants des organisations de la société civile à partir d’un dialogue permanent avec les hauts responsables du pays en termes de présentation des préoccupations, des approches et des résultats de la recherche scientifique».
Les activistes, avec leurs expériences de vie et d'amélioration, à travers le CENESEX, ont trouvé dans les journées cubaines contre l'homophobie et la transphobie, une occasion de promouvoir des actions civiques qui contribuent à la sensibilisation, comme l'a exprimé Teresa de Jesús Fernández González, coordinatrice nationale du réseau des femmes lesbiennes et bisexuelles.
«Tout à coup, nous avons une voix, nous sommes en vue, mais nous fournissons aussi des informations scientifiques, des recherches sociologiques, des récits de vie. Les conférences humanisent, mettent en lumière une réalité qui existe, un secteur important de la population, de la citoyenneté qui vit sans droits à cause des préjugés, des stigmates, de l'imaginaire populaire négatif».
La célébration de cette édition des journées contre l’homophobie et la transphobie a également été le théâtre d'une réflexion sur les défis de la Communauté LGBTIQ＋ face au Nouveau Code des Familles, exposés par Maître Manuel Vázquez, sous-directeur du CENESEX.
«La Constitution elle-même a stipulé, à partir de sa réglementation de l'institution du mariage, qu'il est nécessaire de garantir le mariage pour toutes les personnes sans aucune distinction, je pense que c'est probablement l'un des défis que nous avons de plus près, considérant que le Code des Familles est en cours d’analyse et fera ensuite l’objet d’un référendum populaire.
Source: Radio Rebelde
