Mexico, 29 mai (RHC) Le quotidien mexicain La Jornada a publié aujourd’hui une vigoureuse dénonciation du gouvernement du président Joe Biden qu’il considère comme le principal responsable d’une politique meurtrière de blocus dont la victime est le peuple cubain.
Dans un éditorial en version numérique, La Jornada se fait l’écho des dénonciations des autorités cubaines selon lesquelles il est impossible, en raison du blocus, de fabriquer la quantité nécessaire de doses de leurs vaccins anti-Covid-19, raison pour laquelle la vaccination est plus lente.
Le principal responsable de cette politique meurtrière, souligne le quotidien, est le gouvernement de Joe Biden, et il est regrettable que celui qui a été vice-président de l’administration initiatrice de la normalisation des relations cubano-cubaines, maintienne aujourd’hui, inchangées les mesures d’asphyxie imposées par Donald Trump.
Un autre motif de honte est que, alors que les Cubains s’efforcent de surmonter les ravages de la pandémie, la Maison-Blanche non seulement ne renonce pas à son hostilité, mais encourage activement la subversion à l’intérieur de l’île, avec tout ce que cela pourrait impliquer en affaiblissant les efforts de confinement du coronavirus.
Au milieu d’une recrudescence des contagions de Covid-19, le blocus criminel que Washington maintient contre Cuba depuis 60 ans est devenu le meilleur allié du coronavirus sur l’île, affirme La Jornada.
Pour un impératif éthique incontournable, l’humanité doit s’associer à l’appel lancé par l’Assemblée nationale cubaine pour que les législateurs du monde entier exigent la cessation des sanctions criminelles et illégales contre Cuba, note l’éditorial.
L’embargo économique, commercial et financier a été condamné par l’Assemblée générale des Nations Unies à 28 reprises de suite, dans des votes quasi unanimes où la position américaine n’a été soutenue que par des gouvernements fascistes comme ceux de Jair Bolsonaro et Benjamin Netanyahu, ajoute-t-il.
Si le blocus unilatéral a toujours été un affront au peuple cubain et le principal obstacle à son développement, il constitue, dans les circonstances actuelles, une condamnation à mort de milliers de Cubains, et doit être dénoncé dans les termes les plus énergiques dans toutes les instances internationales, signale enfin l’éditorial.
Source Prensa Latina