La Havane, 5 juin (RHC)
Broche a été l’un des orateurs de l’échange virtuel entre les dirigeants de ce mouvement et les représentants cubains, organisé comme préalable à la IXe Rencontre solidaire prévue à Moscou et reportée à 2022 par la pandémie de la COVID-19.
Le dirigeant a reconnu des amis et des associations "qui ont déployé des actions précieuses, se mobilisant dans des places publiques exigeant la levée du blocus économique, commercial et financier injuste et criminel imposé par le gouvernement des États-Unis contre Cuba".
Nous sommes également reconnaissants des innombrables dons faits au système de santé, aux écoles et aux projets sociaux pour notre peuple, a-t-il ajouté, en mentionnant notamment la campagne UnblockCuba sur le continent, qui se déroule dans les moments difficiles de la pandémie.
Il a dénoncé qu’au milieu de la crise multidimensionnelle mondiale, aggravée par la COVID-19, le gouvernement Trump a durci le blocus avec 243 mesures qui nuisent aux familles cubaines et a intensifié les efforts de subversion politique et idéologique, "situation qui n’a pas changé avec l’arrivée du nouveau président à la Maison Blanche", a-t-il précisé.
Malgré cette agressivité, Cuba avance et nous ne renonçons pas à l’objectif de développement de la nation, assurant la continuité du projet politique, économique et social que défend la grande majorité du peuple, a-t-il ajouté.
Il a parlé du huitième. Congrès du Parti Communiste de Cuba, "le premier sans la présence physique du commandant en chef Fidel Castro mais son héritage a été présent dans la réaffirmation du caractère socialiste de la Révolution".
L’événement a confirmé que le développement de l’économie nationale, ainsi que la lutte pour la paix et la fermeté idéologique, constituent les missions principales du Parti, a-t-il dit.
Le Congrès a réaffirmé les principes de la politique étrangère de la Révolution cubaine, a soulevé la volonté de développer un dialogue respectueux "et construire un nouveau type de relations avec les Etats-Unis sans renoncer à notre souveraineté, sans faire de concessions à notre indépendance et sans renoncer aux idéaux et à l’exercice de notre politique étrangère solidaire et internationaliste", a-t-il souligné.
Le Congrès a également confirmé que le blocus constitue le principal obstacle au développement économique du pays et une violation massive, flagrante et systématique des droits de l’homme des femmes cubaines et cubaines.
Il a noté que le Premier Secrétaire du Parti Communiste de Cuba, Miguel Diaz-Canel, avait appelé à maintenir vivant le Congrès, "ce qui signifie travailler avec plus de motivation, de créativité, de combativité et d’intransigeance révolutionnaire pour parvenir à une société indépendante, souveraine, socialiste, démocratique, prospère et durable.
Source Prensa latina