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La Havane, 7 juin, (RHC)- Le Réseau d'intellectuels, d'artistes et de mouvements sociaux en défense de l'humanité (REDH) a ajouté ce lundi de nouvelles voix contre le blocus des États-Unis et la politique de subversion contre Cuba.
Dans une interview accordée à Prensa Latina, le coordinateur du REDH dans notre pays, l’écrivain José Ernesto Nováez, a estimé que le rejet du blocus est une question prioritaire en raison de l'importance de Cuba dans la sphère progressiste latino-américaine.
Un récent communiqué de l'organisation indique qu'elle remettra à l'Assemblée générale des Nations Unies plus de 5 000 signatures recueillies dans le monde entier dans ce but, a déclaré José Ernesto Nováez.
Le document est signé par de personnalités prestigieuses comme Noam Chomsky, le grand philosophe nord-américain, les ex-président Rafael Correa, de l’Équateur, et Luis Inácio Lula da Silva, du Brésil et Elena Poniatowska, femme des lettres mexicaines.
«L'initiative démontre que la cause du blocus est mondiale avec un soutien constant», a ajouté le coordinateur à Cuba du Réseau d’intellectuels, d’artistes et de mouvements sociaux en défense de l’humanité.
José Ernesto Nováez a souligné une articulation croissante dans certains secteurs de la société civile pour rejeter l'hostilité de Washington, ce qui se confirme dans les caravanes mondiales massives, les débats et les journées de solidarité, un peu partout dans le monde.
«Les efforts de communication de Cuba et le soutien que peuvent apporter les voix du monde entier parviennent à mettre la question à l'ordre du jour de nombreuses personnes», a-t-il ajouté.
«La réalité médiatique et sociale autour de Cuba est incroyablement contrastée, en partie en raison des contributions de la nation aux personnes défavorisées.
Pour beaucoup de gens, Cuba a été le médecin qui a atteint une communauté où d'autres ne se sont jamais rendus, ce qui crée une nouvelle perception de ce que représente la nation des Caraïbes», a-t-il déclaré.
« Cependant, les grands médias insistent sur une offensive concertée contre la gauche continentale, un problème non seulement cubain mais aussi latino-américain» a assuré José Ernesto Nováez.
Actuellement, a-t-il expliqué, les experts de la région qualifient le phénomène de Plan Condor communicationnel dans lequel les grands médias tentent de mentir et de rendre invisible tout ce qui provient de la gauche.
«Nous sommes dans une offensive de communication qui s'étend sur tout le continent à différents niveaux», a-t-il relevé.
Au milieu de tout ce scénario, le Réseau dispose d'une richesse symbolique qu'il peut utiliser dans cette bataille.
Le contexte exige l'unité, notre organisation peut donc être très utile comme exemple de multiculturalisme, de richesse et de confluence dans des espaces communs», a-t-il ajouté.
En outre, elle peut apporter beaucoup aux échanges avec les États-Unis, où d'importantes figures artistiques et des combattants sociaux élèvent leur voix pour la cause de Cuba, a-t-il rappelé.
Dans la brève période d'ouverture de l'administration de Barack Obama (2009-2017), nous avons constaté la possibilité de nouer des liens étroits entre les peuples (des États-Unis et de Cuba), qui seraient facilement jumelés s'il n'y avait pas d'intérêts politiques qui s'enveniment», a-t-il déclaré.
Le peuple nord-américain doit venir et connaître la vraie Cuba, pas celle construite par les grands médias, car derrière la pluralité se cache une singularité informative, a-t-il averti.
Le REDH est la preuve qu'au-delà des intérêts politiques, nous sommes tous en faveur de la défense de la vie, de la paix et de la durabilité, a-t-il conclu.
Source: Prensa Latina