Paris, 19 juin (RHC) Le Parti Communiste de Cuba (PCC) et l’Institut Cubain d’Amitié avec les Peuples (ICAP) ont remercié la solidarité en France avec l’île face au blocus états-unien et ils ont dénoncé la recrudescence de cette politique.
Le vice-chef du Département des relations internationales du Comité central du PCC, Angel Arzuaga, a participé à une table ronde avec le Parti communiste français (PCF), au cours de laquelle il a souligné la position de cette organisation, qui, par la voix de son secrétaire national, Fabien Roussel a récemment confirmé la condamnation au siège économique, commercial et financier.
Arzuaga a également reconnu dans le forum, consacré à discuter de l’impact du blocus sur l’affrontement à la Covid-19 à Cuba, le soutien des associations de solidarité françaises, un appui qui couvre diverses causes liées au pays caribéen.
À cet égard, il a mentionné l’appel lancé sur le sol français à remettre le prix Nobel de la paix aux brigades médicales Henry Reeve pour leur aide à d’autres nations frappées par la pandémie et le rejet de l’inscription de l’île sur la liste unilatérale des pays qui parrainent le terrorisme, ce qu’il qualifié de complètement faux.
Le dirigeant a assuré les participants à l’événement par vidéoconférence de la volonté de Cuba de résister aux agressions qui cherchent à détruire la Révolution et à faire changer notre décision de ne jamais renoncer à la souveraineté et à l’indépendance, réitérée en avril par le 8e Congrès du PCC.
'Il n’y aura ni blocus ni campagne à même d’arrêter la Révolution', a-t-il souligné lors de la table ronde à laquelle ont assisté, pour la partie française, la responsable du Département International du PCF, Lydia Samarbakhsh, le directeur du quotidien L’Humanité, Patrick Le Hyaric; l’ancien ambassadeur à La Havane, Jean Mendelson; et le député François-Michel Lambert, qui préside le Groupe d’amitié France-Cuba à l’Assemblée nationale.
Le président de l’ICAP, Fernando González, a lui aussi remercié la solidarité en France de plusieurs organisations, parlementaires et forces politiques, et a souligné la force des mobilisations menées ces dernières semaines pour exiger la levée du blocus.
A propos de la mesure hostile imposée par Washington depuis plus de 60 ans, il a rappelé le vote, le 23 juin prochain , d’un nouveau projet de résolution à l’Assemblée générale de l’ONU sur la nécessité d’y mettre fin, Initiative analogue à celle adoptée à 28 reprises dans cette instance multilatérale.
Gonzalez a exprimé sa confiance en un autre rejet catégorique du siège américain à l’ONU, mais a insisté sur l’importance de la solidarité, car la bataille contre cette politique agressive se poursuivra après le vote, jusqu’à ce que Washington écoute la demande de la communauté internationale.
Lutter contre le blocus contre Cuba, c’est aussi le faire pour la dignité, a-t-il déclaré au forum, auquel ont participé des scientifiques de l’île, qui ont donné des exemples concrets de l’impact du siège sur l’affrontement de la Covid-19.
Arzuaga, Gonzalez et l’ambassadeur cubain à Paris, Elio Rodriguez, ont dénoncé à la table ronde la recrudescence du blocus sous l’administration de Donald Trump et le fait que son successeur à la Maison Blanche, Joe Biden, n’a annulé pas une seule des 243 mesures hostiles pour le renforcer prises par son prédécesseur.
Source Prensa Latina