Moscou, 23 juin (RHC) Comme on pouvait s’y attendre, la communauté internationale a exprimé aujourd’hui son rejet catégorique du blocus américain contre Cuba, a souligné l’ambassadeur de l’île en Russie, Julio Garmendía.
Le diplomate a souligné que 184 pays ont voté pour le projet de résolution Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba à la reprise de la 75e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.
'Une fois de plus, le vote a isolé les États-Unis et leur allié Israël, reflétant la volonté de mettre fin aux souffrances du peuple cubain et de permettre à notre pays de se développer sans sanctions ni mesures coercitives contraires au droit international', a-t-il souligné.
Garmendia a remercié l’immense majorité des pays du monde pour leur solidarité avec l’île et pour l’appui vigoureux qu’elle a reçu dans le cadre de l’Assemblée générale.
Pour la vingt-neuvième fois, la communauté internationale a exigé catégoriquement, au sein du principal organe délibérant des Nations Unies, la levée du blocus imposé par Washington il y a 62 ans.
Plus de 15 nations et organisations internationales, dont le Mouvement des pays non alignés, le Groupe des 77 plus la Chine et la Communauté des Caraïbes, ont dénoncé les dommages causés par cette politique de Washington à l’île et ont demandé qu’il y soit mis fin.
Des diplomates et des représentants de haut niveau de différents pays ont condamné l’intensification de la politique hostile et des mesures coercitives unilatérales que le gouvernement des États-Unis a prises contre Cuba dans le contexte de la pandémie de Covid-19.
En 2019, une résolution similaire a également été adoptée à une écrasante majorité, avec 187 voix pour, trois contre (États-Unis, Israël et Brésil) et deux abstentions (Colombie et Ukraine).
En prévision du vote de ce mercredi, le chef de la diplomatie cubaine, Bruno Rodriguez, a dénoncé que d’avril 2019 à décembre 2020, le blocus nord-américain a causé des pertes atteignant 9,157 milliards de dollars.
Source Prensa Latina