La Havane, 23 juin (RHC). - Le président Miguel Diaz-Canel a qualifié de victoire décisive le vote d’aujourd’hui aux Nations unies contre le blocus des États-Unis contre Cuba et a souligné le soutien mondial à l’île à cet égard.
Sur son compte Twitter, il a souligné l’isolement de Washington, 184 pays étant favorables à la levée du siège américain, tandis que trois se sont abstenus et deux seulement ont voté contre, dont le représentant de la Maison-Blanche.
Le chef de l’État cubain a affirmé que le 'discours impérial cynique, menteur et calomnieux' de Washington est aussi immoral, impudent et obsolète que le blocus criminel, ajoutant que ce pays n’a pas le droit de sanctionner qui que ce soit.
'Le monde est avec Cuba', a souligné Diaz-Canel et a remercié les peuples et les gouvernements qui soutiennent l’île antillaise.
Dans un autre message, il a souligné que depuis 28 ans le monde rejette cette politique et, tandis que ceux qui imposent le blocus restent sans arguments, ceux qui sont solidaires de notre pays renforcent leur soutien.
Nous sommes revenus et nous reviendrons à l’Assemblée Générale des Nations Unies (AGNU) tant que le siège états-unien existera, parce que nous respectons la communauté internationale autant que l’empire la méconnait et lui manque le respect, a insisté le président cubain.
L’AGNU a adopté mercredi une nouvelle résolution demandant la fin du blocus économique, commercial et financier imposé par Washington à la nation caribéenne depuis soixante ans, la vingt-neuvième fois depuis sa première présentation en 1992.
Les États-Unis et Israël ont été les seuls pays à voter contre, ce qui les a isolés de la demande de la majorité de la communauté internationale.
Plus de 15 nations et organisations internationales telles que le Mouvement des pays non alignés, le Groupe des 77 plus la Chine et la Communauté des Caraïbes ont dénoncé les dommages causés par cette politique et ont demandé qu’il y soit mis fin.
De même, des diplomates et de hauts représentants de différents pays ont condamné la montée de l’hostilité et des mesures coercitives unilatérales que le gouvernement des États-Unis a promues contre Cuba dans le contexte de la pandémie de Covid-19.
Source Prensa Latina