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La Havane, 5 août, (RHC)- Le ministère cubain des Affaires étrangères a condamné l'utilisation ce jeudi sur les réseaux sociaux, en particulier Twitter, d’une étiquette associée à une campagne promue par les États-Unis dans le but de déstabiliser le pays des Caraïbes.
Le directeur général de la presse, de la communication et de l'image du ministère des Affaires étrangères, Juan Antonio Fernández, a montré dans un graphique comment, ces dernières heures et avec l'utilisation de l’étiquette SOSCuba, les réseaux sociaux pourraient devenir le théâtre d'une nouvelle opération contre notre pays.
En trois minutes seulement, a-t-il précisé, 500 messages ont été postés sous cette étiquette, ce qui a déclenché plus de 315 000 impressions (le nombre de fois où le tweet d'un utilisateur a été publié dans le timeline ou dans les résultats de recherche) et 132 réponses.
«SOSCuba 500 tweets en trois minutes, est-ce spontané ou s'agit-il d'une nouvelle opération des réseaux dans le cadre de la guerre qui est menée contre nous? #LetCubaLive», a tweeté le fonctionnaire.
D'autres utilisateurs ont dénoncé le cynisme de la campagne promouvant une supposée intervention humanitaire sur l'île, et ainsi «Twitter permet une fois de plus que ses règles soient violées à des fins de coup d'État».
Selon les autorités et les spécialistes, la nation caribéenne est la cible d'une guerre sur plusieurs fronts: médiatique, symbolique, économique, politique, toutes reliées par la technologie, qui exacerbe la violence dans les espaces numériques et diffuse de fausses nouvelles à l'échelle mondiale pour déformer la réalité et encourager la déstabilisation.
La Havane a accusé le gouvernement nord-américain d'être directement impliqué dans les émeutes du 11 juillet dans certaines parties du territoire insulaire, en finançant et en étant l'instigateur d'événements qui ont déclenché des actes de vandalisme.
Le monde entier réclame la fin de l'hostilité de Washington à l'égard de Cuba et, ces derniers mois, des dizaines de pays ont ratifié leur solidarité avec l'île.
En juin dernier, rappelons-le, 184 pays ont voté à l’Assemblée générale des Nations Unies pour l’adoption d'une résolution contre le blocus économique, commercial et financier imposé par la nation nord-américaine au pays des Caraïbes.
Source: Prensa Latina