Avançant comme prétexte de présumées "attaques acoustiques" sans présenter aucune preuve, l'administration Trump a décidé de retirer le gros du personnel diplomatique en poste à La Havane.
La Havane, 9 août, (RHC)- «Les États-Unis manquent de preuves pour accuser d'autres nations d'attaques acoustiques contre leurs citoyens sur leur territoire ou à l'étranger», souligne le journal New York Times dans son édition de ce lundi.
Cet important média des États-Unis assure que des responsables du gouvernement ont été informés vendredi que les experts qui étudient les maladies mystérieuses affectant des dizaines de diplomates, d'espions et leurs familles s'efforcent de trouver des preuves pour soutenir la théorie principale, selon laquelle les attaques par micro-ondes sont lancées par des agents russes.
Cette révélation fait suite à une réunion confidentielle inhabituelle convoquée par la directrice du renseignement national, Avril D. Haines, afin d'évaluer les enquêtes et les efforts déployés pour s'occuper des victimes des attaques présumées contre des fonctionnaires du département d'État, des agents de la CIA et leurs familles.
Selon les rapports, le Conseil national de sécurité a lancé un effort urgent pour traiter le problème, et deux groupes de travail distincts sont maintenant en activité, l'un enquêtant sur la cause et dirigé par la CIA et l'autre se concentrant sur la recherche d'une technologie commerciale qui pourrait détecter ou bloquer les attaques.
Le secrétaire d'État Antony Blinken, le procureur général Merrick B. Garland, le directeur de la CIA, William Burns, et le directeur du FBI Christopher A. Wray, auraient pris part à la réunion selon le New York Times
Le journal rappelle que les prétendues «attaques», qui remontent à 2016, sont passées d'un mystère médical à un problème urgent de sécurité nationale.
Les responsables de l'administration Biden ont été surpris de constater à quel point la réponse du gouvernement était désorganisée au cours des quatre dernières années, en partie parce qu'il n'existait aucun moyen centralisé pour les départements de partager les rapports d'épisodes.
Cette situation non vérifiée, sans aucune preuve, a été utilisée par l'administration Trump pour renforcer le blocus de Cuba.
«Il est frustrant de constater qu'il n'y a toujours pas de conclusion définitive sur les incidents qui permettrait au président d'accuser les Russes, comme il l'a fait pour les cyberattaques» révèle une étude menée par l’Académie des Sciences.
Le secrétaire d'État Blinken a déclaré que ces «incidents sanitaires inexpliqués» constituaient une priorité élevée, bien qu'il n'existe aucune preuve permettant d'incriminer un pays quelconque et qu'il n'y ait aucune certitude que les micro-ondes soient à l'origine de ces maladies, ont ajouté les experts.
Source: Prensa Latina