Un historien de Cuba a évoqué des réunions de Fidel Castro avec des étudiants

Édité par Reynaldo Henquen
2021-08-14 09:45:34

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La Havane, 14 aout (RHC) L’historien cubain Pedro Pablo Rodríguez a déclaré aujourd’hui que sa génération a été privilégiée, ils étaient trop jeunes pour lutter contre le dictateur Fulgencio Batista, mais ils se sont engagés avec la Campagne d’Alphabétisation.

Le chercheur en chef a rappelé que le 22 décembre 1961, durant un rassemblement sur la place historique de la Révolution de la Havane, les jeunes, après avoir appris à lire et à écrire des paysans dans des zones très éloignées du pays,  ont commencé à scander : Fidel, Fidel, dis-nous qu’est-ce qu’on peut faire d’autre !

Après ce mot d’ordre, l’un des premiers surgi suite au triomphe révolutionnaire, il a répondu : « Vous devez étudier, le pays a besoin de votre préparation » et c’est à cette époque-là qu’il a créé les internats pour les étudiants résidant en province.

Lors d’un dialogue avec Prensa Latina, Rodríguez a également fait allusion aux nombreuses visites du leader Fidel Castro à l’Université de la Havane, alors qu’il était étudiant en histoire et peu après lorsqu’il était professeur dans le Département de Philosophie de la maison de hautes études.

“Il arrivait souvent la nuit, et nous montions la garde pour attendre son arrivée sur la Place Cadenas. Lors de ses rencontres il nous apprenait l’anti dogmatisme et la largeur de la pensée. Il parlait beaucoup mais il nous posait aussi plein de questions », a-t-il reconnu.

Le studieux a révélé que lors d’une des visites de Fidel, où une académicienne a interrompu la conférence et elle est sortie de la salle avec tous ses élèves. Lorsqu’il a appris qu’elle était professeur de philosophie, le leader a demandé : Qu’est-ce que le communisme ? Que  pensent les étudiants à propos de ce modèle ?

Il parlait souvent des thèmes et des conflits internationaux qu’il ne mentionnait pas dans ses discours publics et aussi des thèmes essentiels dans la décennie des années 60 tels que la nommée « Crise des fusées ».  Pour le chercheur en chef, cette période-là a constitué un stage de formation politique.

Source Prensa Latina

 



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