Le président Díaz-Canel a offert la coopération de Cuba afin d'atteindre au plus vite l'immunisation de la région contre le Covid-19.

La Havane, 18 sept. (RHC)- Le président cubain, Miguel Díaz-Canel, s’est prononcé ce samedi matin pour la relance de la CELAC, de l’unité dans la diversité

Miguel Díaz-Canel, a entamé son discours par des mots de remerciements à la communauté latino-américaine et caribéenne et notamment au Mexique pour leur soutien contre la campagne de déstabilisation orchestrée et financée par les États-Unis, campagne qui se poursuit encore de nos jours.

 «Je réaffirme ici que le peuple et le gouvernement cubain défendront l’État socialiste de droit et de justice sociale «avec tous et pour le bien de tous» comme le voulait José Marti.

Je profite de l’occasion pour reconnaître votre soutien à la levée du blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis à Cuba, renforcé de manière délibérée et opportuniste dans des conditions de pandémie, bien que condamné depuis des décennies par la majorité écrasante de la communauté internationale.

Cette politique criminelle et immorale est une violation massive, évidente et systématique des droits humains du peuple cubain que nous impose le même gouvernement étasunien qui menace, attaque et adopte des mesures coercitives unilatérales contre d’autres pays de notre région.

Son interventionnisme et ses ambitions impériales non dissimulées de relancer la doctrine Monroe  pour empêcher le développement souverain de nos nations est une autre violation flagrante des propos et des principes de la Charte des Nations Unies, du droit international et des postulats de la Proclamation de l’Amérique Latine et des Caraïbes comme zone de paix», a-t-il souligné.

Le président cubain a une fois de plus confirmé la vocation solidaire du gouvernement révolutionnaire et offert à la région sa contribution à la lutte contre la pandémie de Covid-19.

 «Sous le poids du harcèlement économique et des difficultés économiques qui en découlent, Cuba a réussi à continuer de l’avant et démontré la solidité de son système de santé et sa capacité de coopération avec d’autres pays.

Nous sommes fières de la mise au point de 3 vaccins et 2 candidats vaccins ces derniers mois grâce au dévouement de nos scientifiques et à notre système robuste de sciences et d’innovation technologique, crée et encouragé par le Commandant en Chef, Fidel Castro.

Considérez ces réussites, comme nous les considérons, comme des acquis latino-américains et caribéens.

Je tiens à réitérer ici la volonté de travailler dans le cadre de la CELAC dans l’approvisionnement de vaccins aux pays intéressés en tant qu’une modeste contribution dans le but d’atteindre la prompte immunisation universelle dans la région».

Dans son bref discours, le président cubain a exprimé le soutien du gouvernement révolutionnaire au dialogue politique au Venezuela, condamné les sanctions prises contre le gouvernement du président Maduro et l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures du Nicaragua.

Il a apporté son soutien à la revendication des pays caribéens de faire l’objet d’un traitement juste, spécial et différencié et leur demande de réparation des dommages causés par le colonialisme et l’esclavage.

Le président cubain a d’autre part exprimé sa solidarité avec le peuple haïtien, ratifié son engagement  envers la paix en Colombie et son soutien à la revendication de l’Argentine sur la juridiction des îles Malouines, Géorgie du Sud et Sandwich du Sud.  

Il a également eu des mots d’appui aux efforts du peuple portoricain pour l’indépendance.

A la fin de son discours, le président Díaz-Canel s’est prononcé pour la relance de la CELAC.

«Chers collègues,

Il est urgent de revitaliser la CELAC pour avancer ainsi vers un redressement inclusif  et juste qui nous renforce en tant que région et qui contribue au bienêtre de nos nations. Il est urgent de revitaliser ce mécanisme unique qui nous permet de dialoguer comme un faisceau de nations avec des besoins et intérêts similaires.

Ne laissons pas passer l’occasion de continuer à écrire des pages de l’histoire»